J'ai toujours admiré le militaire.
J'étudiais, je faisais beaucoup de lecture des histoires militaires.
J'ai rentré dans la milice, la réserve militaire quand j'avais 16 ans.
J'ai beaucoup aimé ça.
Quand j'étais à l'école, on a reçu une
présentation militaire pour le programme ROTP,
qui payait toutes les études au Collège militaire et ça m'attirait beaucoup,
parce que je ne voulais pas causer
de la misère à mes parents financièrement
et ça m'intéressait une éducation de qualité,
alors j'ai entré dans les Forces.
Il fallait donner 5 ans de services après le Collège
mais j'ai décidé de faire une pleine carrière de 20 ans et plus.
J'aurais voulu être officier dans les blindés.
J'ai fait un été d’entraînement.
J'ai aimé ça mais j'ai décidé que c'était
pas vraiment une carrière de long terme pour moi.
J'avais beaucoup d'amis qui ont fait l'entraînement d'être pilote d'avion.
Ils m'ont conté que c'était vraiment intéressant,
alors j'ai dit, peut-être bien que je devrais appliquer pour ça.
Heureusement, j'avais un officier,
mon officier en charge de notre escadron au Collège militaire,
lui était aussi pilote, alors il a fait des arrangements
et j'ai changé de métier.
J'ai découvert l'aviation de cette façon-là.
Je n'étais pas un naturel, il fallait que je travaille,
j'ai passé mes tests, mais c'était pas par une marge large.
J'ai réussi à gagner mes ailes après,
j'ai eu une pleine carrière en aviation
et je suis toujours en affaires privées en aviation.
Après ma graduation en 1975, j'ai fait un an à Moose Jaw,
en Saskatchewan, comme candidat pilote.
J'ai piloté les jets Tutor, que les Snowbirds volent encore,
et après ça, j'ai été muté à l'escadron.
Ma première mutation c'était à l’Île-du-Prince-Édouard,
à Summerside, comme pilote de sauvetage, piloter un avion Buffalo.
Durant mon 3 ans à l'Île, j'ai fait 6 mois à Ismaïlia, Égypte, avec l'ONU,
on transportait des gens comme gardiens de paix,
on allait en Syrie, à Israël, à Chypre, et toujours en Égypte.
Suivi ça, j'ai été muté à Shearwater, Nouvelle-Écosse, près de Halifax.
J'ai piloté des avions de surveillance côtière, des avions Tracker.
On regardait pour les bateaux de pêche, sauvetage, pollution.
C'est vraiment une activité qui supporte bien les buts du pays,
supporte bien l'économie du pays.
On était là toujours prêts à protéger nos côtières.
Après un stage d'études à Toronto pour 1 an,
j'ai fait 2 ans à Ottawa, au Quartier-général,
planification pour l'avenir des Forces.
C'était vraiment intéressant, mais après 2 ans,
ils avaient besoin des pilotes, il manquait des pilotes,
dans le «champ», on appelle ça.
J'ai décidé de piloter des hélicoptères Sea King.
J'ai piloté les Sea King pour presque 5 ans, j'ai été en Chine, au Japon,
en Norvège, aux Bermudes puis à la fin je suis allé à la guerre du Golfe,
la première guerre du Golfe en 1991,
comme pilote de Sea King sur le navire le Protecteur.
Après cette belle expérience, où on a réussi,
j'avais 51 personnes, responsable pour leur qualité de vie,
ils sont tous retournés en bonne santé, on a fait une victoire
et j'ai décidé que c'était le temps de prendre ma retraite.