Une guerre pour libérer et pour les ressources

Des héros se racontent

Une guerre pour libérer et pour les ressources

Transcription

Intervieweur : Lors de la guerre du Golfe, quand vous étiez là-bas, pensiez-vous qu'on pouvait gagner la guerre ? J'étais très confiant, surtout qu'on était de nombreux alliés, avec beaucoup, beaucoup de force. Les Forces américaines étaient extraordinaires, puis chaque semaine, il y avait d'autres unités qui sont arrivées, des appareils, je crois, 3 groupements de porte-avions. Un groupe de porte-avions nucléaires des Américains, c'est comme le 4e plus puissant pays au monde, par elle-même; ils en avaient 3. On avait beaucoup de force. J'étais très confiant, mais une guerre c'est une guerre et j'avais peur, je m'inquiétais pour la perte de vie, même la perte de vie parmi nos ennemis. J'aurais voulu qu'on aurait pu résoudre le conflit sans le combat, parce qu'en réalité, même si nous autres, les Alliés, on a perdu pas beaucoup de personnes, les Canadiens on a eu aucune blessure, mais je sais bien qu'en Iraq, ils ont perdu peut-être 100 000 soldats. C'est triste, mais c'est ça notre devoir comme militaire. Il fallait faire quelque chose, on ne peut pas permettre à un pays de prendre un autre pays comme ça. Surtout, on voyait, il y avait beaucoup de pressions à cause du pétrole. Le pétrole, c'est quelque chose qui est absolument nécessaire pour notre monde, alors on était là pour régler, contrôler cette ressource-là aussi.

Description

M. Cormier évoque les forces en présence avant la guerre du Golfe et les raisons pour lesquelles cette guerre a été faite.

Charles Cormier

M. Cormier est né à Moncton le 3 avril 1952. À l'âge de 16 ans, il se joint à la milice et entretient l'idée de devenir officier de char blindé, mais une fois enrôlé pour de bon, il préfère devenir pilote. Après avoir obtenu son brevet de pilote, il est envoyé prendre part à la guerre du Golfe, où il devient pilote d'hélicoptère Sea King. Il y reste jusqu'au jour de la Victoire et revient au Canada le 7 avril 1991. Deux mois plus tard, après 24 ans de service, il quitte les forces et devient inspecteur d'aviation civile pour Transport Canada. Aujourd'hui, en plus de dessiner des plans de procédure d'atterrissage pour les aéroports, il sert également le public en tant que conseiller municipal pour la ville de Dieppe au Nouveau-Brunswick.

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