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Le sommet de Québec

La force francophone

Le sommet de Québec

Le sommet de Québec Le sommet de Québec, je l'ai vécu certain ça. Ça été quelque chose de très intéressant çà. Ça, ça j'ai été chanceuse parce qu'à ce moment là, j'étais officier recruteur, mais j'étais aussi officier de, d'information. Alors, j'étais vraiment mêlée dans l'histoire. Les, tous les journalistes étaient au Clarendon. Au complet. Et quelques uns de nous avaient des passes pour le château. De longues heures avant les discours de Roosevelt et Churchill Ni Roosevelt, ni Churchill allait dire quand ils allaient attaquer. Personne savait où… on se demandait si ils allaient nous dire qu'ils avaient envahi l'Europe la nuit dernière ou si ils avaient… Personne savait rien. Alors, vous pouvez vous imaginer, vous êtes journaliste, vous savez, vous mettez huit cents journalistes ensemble qui ont rien à faire pendant dix jours, à bar ouvert, vous allez avoir du fun. (rire) Puis c'était surtout des hommes j'étais à peu près la seule femme. On rencontrait évidemment tous les généraux, tous les grands généraux. Lord Mountbatten, Powder, tous les grands leaders, Eisenhower, les grands leader du temps, qui étaient là. C'était des hommes… ils disaient pas grand-chose, mais vous aviez seulement à les regarder. Ils sauvaient le monde, dans le fond, c'était ça. Roosevelt, un ami de mon père! Quand j'ai rencontré Roosevelt, je me suis identifiée, évidemment puis alors j'ai eu le plaisir de lui parler pendant quelques minutes parce que à ce moment-là… parce que lui et popa étaient ensemble au collège. Mais ils étaient de très très grands amis et ils sont restés très grands amis. D'ailleurs j'ai des lettres de Roosevelt écrites à popa. Notre visite à Washington Il a dit quelque chose M. Roosevelt que Pierre me disait toujours de pas le conter que les gens me croiraient pas mais moi, c'est arrivé. Il parlait, il parlait, il y avait Mme Roosevelt, maman et moi et son fils aîné qui était dans un coin comme ici. Et dans l'autre coin, il y avait M. le président, popa, et Walker, son vice-président, Warren. Et, à un moment donné, il s'est fait un calme et Roosevelt a dit, il dit, ça c'était en mars 1936. Il dit : « Bob, il dit, I'm going to take this country in the war. There's going to be a war and I have to save England », puis popa a dit « But why, M. president, what are you thinking? » He said : « we are far too young as a country to run the world. We need their experience ». C'est ça a été dit devant moi, en 1936, dans la maison blanche.

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