Private Joseph Louis Maxime Collins

Fils de Alexandre Collins et d’Émélie Lapointe. Frère de Alexander, Alfred, Antoine, André, Jacques, Bella, Pauline, Suzanne, Mariette et Marcelle.

Incorporé au 2e Bataillon du Royal 22e Régiment, il arrive en Corée du Sud le 4 mai 1951.

« Durant les trois premières semaines de juillet [1951], trois officiers, dont deux officiers supérieurs, un sous-officier et deux soldats perdirent la vie. Le premier incident tragique eut lieu le 9, au cours d’une importante patrouille effectuée par la compagnie B commandée par le major Marcel Richard. Tout se passait tel que prévu, et peut-être même mieux que prévu puis le major Richard avait presque atteint son objectif sans rencontrer d’opposition, lorsque plus loin le véhicule de reconnaissance du commandant du bataillon heurta une mine. Le major Lionel Gosselin qui remplaçait ce jour-là le colonel Dextraze fut tué instantanément, ainsi que le chauffeur personnel du colonel, le soldat Paul Bruneau, et son sans-filiste, le soldat J.L. Maxime Collins. Il y eut également deux blessés, le lance-caporal C. Colins et le soldat J.L. Tremblay » Les Bataillons et le Dépôt du Royal 22e Régiment, page 56. Il est tué au combat le 9 juillet 1951 près de la colline 183.

Son nom a été inscrit sur le cénotaphe du mémorial de guerre canadien de la Corée dans le cimetière Meadowvale à Brampton, Peel (Ontario) érigé en 1997 en souvenir de la mémoire des 516 Canadiens tués au combat entre le 25 juin 1950 et le 27 juillet 1953 ainsi que sur le Mémorial de guerre de la Corée du centre-ville d’Ottawa (Ontario). Un monument identique se trouve au cimetière commémoratif des Nations Unies à Pusan (Corée du Sud).

Commémoré sur le Mur du souvenir.