En 1947, ce monument a été nommé « mur du souvenir » en l’honneur des disparus et des anciens combattants de la Seconde Guerre mondiale. L’extrait suivant est tiré du Carnet commémoratif Legion Histories : BC/Yukon Branches de la Légion royale canadienne. La filiale no 189 de la Légion royale canadienne obtient sa charte en 1946. À l’époque, elle compte 25 membres et les réunions ont lieu dans l’ancien atelier d’emballage de pommes situé à l’intersection des chemins Oyama et Trasks, à Oyama. Les caisses de pommes constituent le mobilier du jour. En 1946, la municipalité d’Oyama propose d’ajouter une rallonge à l’ancienne salle communautaire qui se trouve sur le coin adjacent à la station fruitière. La salle est rebaptisée « salle du souvenir » en l’honneur des soldats disparus au cours de la Seconde Guerre mondiale et des combattants qui ont survécu au conflit. Une subvention du gouvernement finance une partie du projet et tous les pomiculteurs de la région d’Oyama, qui veulent également participer à la campagne de financement, font un don de ? cents pour chaque caisse de pommes vendue. À l’époque, c’est un montant très généreux. L’annexe est terminée en 1947. Au cours de cette période, les membres de la Légion cherchent une salle de réunion permanente. L’Armée vend divers bâtiments et la Légion espère en acquérir un. Des négociations sont amorcées avec le CN pour mettre en place l’un des bâtiments sur la propriété de la compagnie de chemin de fer. La collectivité propose à la Légion de s’établir dans le sous sol de la salle du souvenir qui vient d’être rénovée. En 1949, la Légion est en mesure de louer l’extrémité nord du sous sol de la salle du souvenir. À l’époque, la pièce compte un plancher de terre battue, des murs en blocs de béton et, bien entendu, des caisses de pommes en guise de mobilier. La filiale obtient un permis pour la vente de bière et entreprend de recruter de nouveaux membres. Au début des années 1950, grâce à l’aide obtenue des bénévoles de la salle du souvenir et de la filiale, un plancher de ciment est mis en place. Le projet a été supervisé par M. Bill Witzke, un spécialiste en la matière. À la fin des années 50, les membres de la Légion sont beaucoup plus nombreux et celle ci a besoin d’un local additionnel. Le bar salon de l’étage supérieur est construit par des bénévoles. De nos jours, 59 ans plus tard, la Légion loue encore à la collectivité son tout premier local.