Pendant la Seconde Guerre mondiale, le Toronto Scottish Regiment a mobilisé un bataillon de mitrailleuses pour la 1re Division du Canada. À la suite d’une réorganisation en 1940, le bataillon a été réaffecté à la 2e Division du Canada, où il a servi de bataillon de soutien et a fourni des détachements de mitrailleuses pour l’opération Jubilee, le raid sur Dieppe, en France, en 1942. Avec une compagnie supplémentaire de mortiers lourds, il a servi en appui aux bataillons de fusiliers de la 2e Division dans le nord-ouest de l’Europe, de juillet 1944 au jour de la Victoire en Europe. Les soldats du régiment ont également eu l’honneur de monter la garde du roi au palais de Buckingham en avril 1940. De retour au Canada, un deuxième bataillon a servi dans l’armée de réserve. En 2000, le régiment a ajouté un deuxième titre en reconnaissance de la longue association de Sa Majesté la Reine-Mère, colonelle en chef, poste qu’elle occupait depuis 1937. Le nom du régiment a été change pour The Toronto Scottish Regiment (Queen Elizabeth The Queen Mother’s Own).
Des porteurs universels, comme celui qui est exposé sur ce monument, ont été largement utilisés par les Forces armées canadiennes et celles du Commonwealth britannique au cours de la Seconde Guerre mondiale. Ils étaient généralement utilisés pour le transport du personnel, de l’équipement et des armes d’appui, et servaient de plates-formes pour les mitrailleuses moyennes Vickers de calibre .303 et les mitrailleuses Bren de calibre .303. Le Toronto Scottish Regiment (Queen Elizabeth The Queen Mother’s Own), un régiment de mitrailleuses et d’appui de la 2e Division du Canada du 2e Corps canadien pendant la Seconde Guerre mondiale, utilisait et dépendait fortement de ces porteurs. Ils ont constitué une ressource alliée essentielle pour la libération du nord-ouest de l’Europe contre les forces nazies. Le Toronto Scottish Regiment (Queen Elizabeth The Queen Mother’s Own) était à l’origine connu sous le nom de 75e Bataillon. Il a fait l’objet d’un raid en 1915 lorsque le lieutenant-colonel SG Beckett s’est engagé à recruter un bataillon pour le Corps expéditionnaire canadien. Le bataillon a servi en France et en Belgique pendant la Première Guerre mondiale, remportant au total 16 honneurs de guerre. À son retour au pays en juin 1919, le 75e Bataillon a été débandé et, le 1er septembre 1921, a été désigné sous le nom de The Toronto Scottish Regiment. Le 3 septembre 1939, deux jours après l’invasion de la Pologne par les forces nazies, le gouvernement du Canada ordonne la mobilisation des unités. Le régiment a été la première unité canadienne complète à débarquer au Royaume-Uni pendant la Seconde Guerre mondiale. Au moment de la victoire finale, le régiment avait obtenu un total de 21 honneurs de guerre et subi 425 pertes.
Ce monument rend hommage à tous les Canadiens de l’époque de la Seconde Guerre mondiale qui ont été déployés outre-mer, qui ont sacrifié leur vie, qui ont subi des blessures physiques ou mentales, et à toutes les familles qui ont appuyé nos soldats sur le front intérieur. En outre, ce monument reconnaît le rôle des Forces armées canadiennes dans la libération de la France, de la Belgique et des Pays-Bas et le triomphe de tout ce qui est bon. Sa construction a été rendue possible grâce à la Toronto Scottish Regiment Foundation and Senate, la famille de Max Franzini, la famille du lieutenant-colonel Garry Moore, la famille de Steve Ernewein, Michael Carlson et sa famille, et surtout la colonelle honoraire Helen Vari, CM, CLH, OONM, LLD, LHD, ainsi que la George and Helen Vari Foundation.