Commencée pendant la guerre de 1812 pour protéger la ville contre les attaques terrestres, la tour Martello de Carleton n’a été terminée qu’après la guerre. Elle a été modifiée et utilisée comme poudrière en 1859 à 1866 par le Nouveau-Brunswick Regiment of Garrison Artillery. De 1866 à 1869, la tour a servi de caserne et n’a pas été utilisée jusqu’à la Première Guerre mondiale; de novembre 1915 à avril 1916, la tour est devenue un centre de détention pour les déserteurs du 69e Bataillon. Au début de la Deuxième Guerre mondiale, la Huitième batterie antiaérienne l’utilisait comme base antiaérienne. Elle a ensuite servi de poste de commandement de tir d’août 1941 à août 1944. Initialement, la tour était une structure de maçonnerie ronde de 9 m de haut par 15 m de diamètre. En 1846, un magasin à l’épreuve des bombes a été construit dans la tour. Le seul changement architectural majeur apporté à la tour est l’ajout d’un poste de commandement de tir en béton érigé en haut de la tour. Le toit a été installé entre 1866 et 1868, mais il a été remplacé en 1876. L’ouverture dans le toit servait de canonnière. Le Musée du Nouveau-Brunswick a géré la tour pendant de nombreuses années en vertu d’un contrat avec Parcs Canada. Les expositions concernent principalement la vie de caserne des soldats pendant la guerre de 1812 et mettent en vedette le 104e Régiment du Nouveau-Brunswick. Les sentinelles du 104e Régiment attiraient bon nombre de touristes. La tour a été désignée lieu historique national dans les années 1980. La poudrière et la caserne ont été restaurées, et des expositions sur la Deuxième Guerre mondiale sont présentées aux deux derniers étages.