Mémorial du major-général Georges-Philéas Vanier

Beaconsfield,
Type
Autre

Ce monument commémoratif rend hommage au major général Georges-Philéas Vanier PC, DSO, MC, CD.

Major-General Georges-Philéas Vanier est un soldat canadien qui a exercé les fonctions de gouverneur général du Canada. Il naît et grandit au Québec. Après avoir obtenu un baccalauréat et un diplôme en droit, il sert dans l’Armée canadienne au cours de la Première Guerre mondiale sur les champs de bataille européens. En 1918, alors qu’il dirige une attaque sur le village de Chérisy, il est atteint de coups de feu à la poitrine ainsi qu’aux deux jambes, en perdant finalement une par suite de ses blessures. Il rentre ensuite au Canada et demeure au sein des forces armées jusqu’au début des années 30. Il est alors affecté à des missions diplomatiques en Europe. Lorsque la Seconde Guerre mondiale se déclenche, il s’enrôle de nouveau dans les forces armées et est chargé de commander des troupes sur le front intérieur. En 1942, il est promu au grade de major-général et devient envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire auprès des gouvernements de la Belgique, de la Tchécoslovaquie, de la Grèce, des Pays-Bas, de la Norvège, de la Pologne et de la Yougoslavie, ainsi que représentant du gouvernement du Canada auprès des Forces françaises libres, tous ces gouvernements étant en exil. En 1959, il est nommé gouverneur général du Canada et demeure en poste jusqu’à sa mort en 1967. Le Mgén Vanier a joui d’une grande popularité en tant que gouverneur général, ses états de service de guerre lui ayant valu le respect de la population canadienne.

Inscription

[front/devant]

Général le très honorable
General The Right Honourable
Georges Philias Vanier

[left side/côté gauche]

En homage
Gouverneur general: 1959 à 1967
Nommé le : 1er août 1959
Assermenté le : 15 septembre 1959 à Ottawa
Né le : 23 avril 1888 à Montréal (Québec)
Décédé le 5 mars 1967

Georges Philias Vanier naquit à Montréal le 23 avril 1888. Ayant grandi au sein d’une famille de la classe moyenne où l’on parlait surtout l’anglais, il a toutefois pu parfaire son français plus tard, dans le cadre de ses études. Après avoir obtenu un diplôme au Collège Loyola axé sur la dévotion confessionnelle, il songea un certain moment à se consacrer à la prêtrise. Ayant obtenu plus tard un diplôme en droit de l’université Laval, il fut appelé au Barreau du Québec en 1911. Toutefois, il se sentit interpellé lors du déclenchement de la Première Guerre mondiale et considéra qu’il était de son devoir de participer à l’effort de guerre. Il s’enrôla donc dans les Forces canadiennes dès 1915.

À l’âge de 26 ans, Georges Vanier entra dans les rangs du premier bataillon canadien-français, le Royal 22e Régiment, où il fut appelé à jouer un rôle organisationnel important. Le bataillon ayant été mobilisé sur le front dans les tranchées françaises, dès 1915, Georges Vanier participa à plusieurs affrontements historiques, notamment la bataille de la crête de Vimy et la bataille de Passchendaele. En 1918, à peine 74 jours avant la signature de l’armistice, il perdit sa jambe droite dans une attaque à la guerre lui a valu de nombreuses distinctions, notamment la Croix militaire (à deux reprises), la Croix de la Légion d’honneur décernée par le gouvernement français, l’Étoile de 1914 – 1915, la Médaille de guerre britannique, la Médaille de la victoire, ainsi que l’Ordre de Service distingué.

En 1919, de retour à Montréal après la guerre, il se consacrera d’abord au droit. En 1920, il sera nommé commandant au sien du Royal 22e Régiment où il sera finalement promu colonel.

Au cours des années qui menèrent à la Deuxième Guerre mondiale, George Vanier occupa plusieurs postes, notamment comme aide de camp du gouverneur général et comme conseiller pour le désarmement auprès de la Société des Nations, à Genève. De 1931 à 1938, il fut posté au sien du Haut-commissariat du Canada à Londres, avant d’être nommé ministre à l’Ambassade du Canada à Paris, dès 1939. Contraint de fuir Paris en raison des hostilités du début de la guerre, il organisa d’abord l’évacuation de citoyens canadiens et d’autres réfugiés. En 1944, Georges Vanier devint ambassadeur du Canada en France et participa à l’élaboration des ententes internationales pour encadrer les efforts d’après-guerre. Il délaissa finalement le monde diplomatique en 1954, mais demeura toutefois très engagé envers son pays. Enfin, le 15 septembre 1959, le major-général Vanier devint le tout premier gouverneur général du Canada né au Québec. Animé d’une volonté de démocratiser la fonction de gouverneur général aux yeux de la population canadienne (le poste était encore très associé à l’impérialisme britannique) et de rappeler aux Canadiens la richesse du patrimoine français de leur pays, il s’employa sans tarder à promouvoir une politique du bilinguisme dans le but d’améliorer les relations entre les deux principaux groupes linguistiques.

Pendants ses années à Rideau Hall, il a eu l’occasion de parcourir toutes les régions du Canada, où il a effectué 131 visites au cours des quelles il a pu s’arrêter dans des écoles, des hôpitaux, des centres de détention ainsi que d’autres établissements et lieux d’intérêt. Au cours de cette période, Georges Vanier a prononcé plus de 500 allocutions.

George Philias Vanier s’éteignit le 5 mars 1967 à l’âge de 78 ans, et fut inhumé plus tard à la Citadelle de Québec.

[right side/côté droit]

In honour
Governor General : 1959 – 1967
Appointed : August 1, 1959
Sworn in: September 15, 1959, Ottawa
Born: April 23, 1888, Montreal, Quebec
Died: March 5, 1967

Georges Philias Vanier was born in Montreal on April 23, 1888. He grew up in a middle-class, mostly English speaking household, only later perfecting his French through his studies. He earned a degree in church devotional fellowship at Loyola College and briefly considered entering the priesthood. He then earned a subsequent degree in law at Université Laval and was called to the Quebec Bar in 1911. However, with the start of the First World War, he felt it was his duty to participate in the war effort and enlisted in the Canadian Forces in 1915.

At the age of 26, he joined and played an important role in organizing the Royal 22nd Regiment, also known as the “Van Doos”, the first battalion raised by French Canadians. The battalion went to war in France’s tranches in 1915. Georges participated in many important battles including the Battle of Vimy Ridge, and the Battle of Passchandaele. In 1918, only 74 days before the armistice, he lost his right leg in an attack at Chérisy and stayed in Europe to recover. By the end of the war, he had earned many honours, including the Military Cross (on two occasions), the Cross of the Legion of Honour from the government of France, the 1914-1915 Star, the British War Medal, the Victory Medal, and a Distinguished Service Order.

Upon his returned to Montreal following the war in 1919, he practised law and, in 1920, was made commanding officer and subsequently colonel of the Royal 22nd Regiment.

In the years leading up to the Second World War, Georges held several position, including aide-de-camp to the Governor General and advisor to the League of Nations disarmament in Geneva. Between 1931 and 1938, he was posted to the Canadian High Commission in London and in 1939 he was named minister at the Canadian Embassy in Paris. With the hostilities of the impending war approaching, he arranged the evacuation of Canadian nationals and other refugees before leaving Paris himself. In 1944, Georges became Canada’s ambassador to France, working on international agreements focused on port-war efforts. He retired from diplomatic service in 1954, however he continued to be deeply committed to serving his country. Major-General Vanier became the first Quebec native to be appointed Governor General of Canada, on September 15, 1959. With the desire to make the position of Governor General (still affected by British Imperialism) more representative of the Canadian people, and to remind Canadians of their country’s rich French heritage, Georges immediately began promoting a policy of bilingualism, wanting to improve relations between both major linguistic groups.

During Georges’ tenure as Governor General, he travelled all across Canada, making a total of 131 tours, visiting schools, hospitals and jails, among other institutions and attractions. Georges also made more than 500 speeches.

Georges Philias Vanier died on March 5, 1967, at the age of 78 and was later buried at La Citadelle in Quebec City.

Location
Mémorial du major-général Georges-Philéas Vanier

269, chemin Shore
Beaconsfield
Coordonnées GPS
Lat. 45.4254328
Long. -73.8629403

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