Au début des années 1980, une coalition d’activistes pacifistes a demandé au maire de l’époque, Art Eggleton, d’ériger un jardin de la paix sur la place Nathan Phillips Square de l’hôtel de ville. Les deux plans végétaux inclinés et en étages forment deux mains en coupe, encadrant un espace axé sur le projet de paix. Ce jardin rétablit le pavillon de la paix original restauré ainsi que son iconographie, avec une nouvelle flamme et un chaudron d’eau dans un bassin réfléchissant. Le chaudron de bronze contient symboliquement de l’eau apportée de Nagasaki, tandis qu’une flamme éternelle, allumée à Hiroshima, soutient l’angle ouvert du pavillon.
Un pont en granit provenant du jardin d’origine permet d’accéder au pavillon. Le jardin est ouvert sur la place principale au nord et à l’est, ce qui permet de maintenir le lien visuel entre la flamme éternelle et le bureau du maire. De grands seuils en béton gravés avec des lettres en acier inoxydable au nord et au sud annoncent le nom du jardin, et un pont passe entre les ginkgos.
L’architecture est le fruit d’une collaboration entre Plant Architects Inc. et les architectes de Perkins + Will, le chef-d’œuvre moderniste étant l’œuvre de l’architecte finlandais Viljo Revell.