Chastity Koosees

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Chastity Koosees

Les Rangers canadiens – Protéger et servir

Première Nation Kashechewan, vit maintenant à Timmins (Ontario)

Introduction

Pour Chastity Koosees, être une Ranger canadienne est plus qu’un simple emploi, c’est une vocation ancrée dans le service à sa communauté. Originaire de la Première Nation Kashechewan et vivant maintenant à Timmins (Ontario), Koosees met tout son cœur et sa résilience dans tout ce qu’elle fait.

Les Rangers canadiens sont en première ligne des interventions en cas d’urgence – situés dans 200 collectivités éloignées, isolées et côtières partout au Canada. Ce sont des réservistes à temps partiel responsables de protéger la souveraineté du Canada ainsi que de défendre nos intérêts côtiers. La plupart des patrouilles des Rangers canadiens sont situées au nord du 60e parallèle et le long des côtes est et ouest du Canada. Environ 5 000 Rangers patrouillent le long de ces côtes, contribuant à la formation des militaires grâce à leurs connaissances et à leur expertise du terrain, et participant aux opérations de recherche et de sauvetage.

De Ranger junior à chef

Le parcours de Koosees a commencé lorsqu’elle a rejoint le programme des Rangers juniors canadiens (RJC) à l’âge d’environ 12 ans. « Je n’avais pas vraiment entendu parler du programme des RJC avant que mon ami me le présente. »

Elle a été attirée par le mandat communautaire des Rangers. « Ce qui m’a donné envie de devenir [Ranger], c’est de voir ce qu’ils faisaient dans nos communautés », dit Koosees. « Comme aider les gens et toutes les activités sympas qu’ils ont à faire, comme les techniques de survie dans la nature. »

Ces premières expériences ont jeté les bases de son service à l’âge adulte.

Un groupe de six Rangers juniors se tiennent en rang. Ils portent tous le même chandail bleu avec des écussons rouges, des casquettes, des chaussures vertes et se tiennent la main. Il y a un membre des FAC vêtu d’un treillis debout à chaque extrémité et une Ranger canadienne (Chastity Koosees) à la gauche des Rangers juniors.

Koosees s’engage à transmettre ses connaissances à la prochaine génération de Rangers canadiens

Transmission des connaissances

Pour Koosees, le Camp Loon, un programme d’été annuel, fut l’une de ses aventures les plus mémorables avec les Rangers juniors. « Cela se passe chaque été vers juin ou juillet. Et nous y faisons beaucoup de formation axée sur différentes compétences, comme le canot, le VTT, la navigation de plaisance, le tir à la carabine, le tir à l’arc et la formation aux premiers soins. L’un des principaux objectifs du Camp Loon est de renforcer le leadership et la confiance chez les juniors et nous-mêmes. »

Aujourd’hui, Koosees aime redonner en travaillant avec les Rangers juniors à Timmins (Ontario). « Avec les Rangers juniors, j’aide dans beaucoup de programmes [...] nous organisons des programmes après l’école... et nous faisons les trois cercles d’apprentissage. »

Ces programmes permettent aux jeunes de rester connectés à leur culture, à leur pays et entre eux, tout en acquérant des compétences qu’ils pourront utiliser toute leur vie.

Cinq Rangers canadiens posent pour une photo devant une motoneige. Les quatre Rangers à l’avant portent les mêmes vestes et bonnets d’hiver rouges. L’homme assis sur la motoneige porte une veste de camouflage d’hiver et un casque, dont la visière est relevée.

Koosees s’engage à transmettre ses connaissances à la prochaine génération de Rangers canadiens.

Des compétences qui comptent

Koosees dit que les compétences acquises en travaillant avec les Rangers canadiens ont façonné sa vie. Ces compétences sont non seulement utiles dans la vie quotidienne, mais aussi essentielles lorsque des collectivités éloignées sont en danger.

Une femme portant un chandail et une casquette rouges (Chastity Koosees) montre les compétences des Rangers à une classe de Rangers juniors. Un groupe d’environ 10 adolescents se tient autour d’une table et observe ce que fait Koosees.

Koosees aime transmettre ses connaissances aux Rangers juniors.

Des feux de forêt aux inondations, les Rangers sont souvent les premiers à intervenir. Koosees a pu le voir de ses propres yeux. « Dans ma communauté, la plupart des urgences auxquelles nous faisons face sont des inondations. Les Rangers canadiens de cette région aident à l’évacuation, comme guider les gens vers les avions avec leurs effets personnels... parce que le groupe de soutien à l’aéroport n’est pas assez grand pour gérer autant de personnes en si peu de temps. »

Mentorship and inspiration

Koosees dit aussi avoir été inspirée par les chefs au sein des Rangers. L’un d’entre eux est la sergente Janet Butt, une adjudante qu’elle a rencontrée pour la première fois au Camp Loon quand Mme Butt était assistante médicale. « Elle a été comme une mère, une amie. »

Un mentorat comme celui-ci montre que les Rangers ne se limitent pas aux compétences de survie – il s’agit d’établir des relations, d’instaurer la confiance et de créer un esprit communautaire.

Deux femmes posent devant une rangée de casiers. Il y a des lignes horizontales jaunes, rouges et bleues qui traversent le centre des casiers. La femme à gauche (Koosees) porte un chandail rouge, une casquette rouge et un pantalon de camouflage, les mains jointes devant elle. La femme à droite (Butt) porte un uniforme militaire des FAC. Les deux regardent directement la caméra en souriant.

Koosees se tient debout avec la sergente Butt, la première instructrice des Rangers canadiens en Ontario. Koosees remercie Mme Butt de lui avoir donné la confiance nécessaire pour devenir Ranger.

Servir le Canada chez nous

Le rôle des Rangers canadiens est crucial. Ils assurent une présence militaire à l’appui de la souveraineté du Canada. Ils signalent des activités inhabituelles, recueillent des données importantes pour soutenir les opérations militaires et effectuent des patrouilles de surveillance et de souveraineté au besoin. Ils soutiennent aussi leurs communautés lors d’urgences et transmettent leurs connaissances aux jeunes.

Comme l’explique Koosees, le travail est peut-être amusant au début, mais il évolue vers quelque chose de beaucoup plus important. Elle fait également observer qu’il n’y a pas d’âge de retraite obligatoire pour les Rangers canadiens. Ils peuvent continuer à servir tant qu’ils en sont physiquement et mentalement capables.

Pour Koosees, servir comme Ranger est un choix à la fois personnel et patriotique. Cela signifie assurer la sécurité de sa communauté, enseigner à la prochaine génération et contribuer à renforcer les régions les plus éloignées du Canada.

Son histoire rappelle que le service militaire ne se déroule pas toujours à l’étranger. Il se vit aussi ici chez nous, le long des rivières, à travers les forêts et dans les vastes paysages nordiques du Canada.

Avec courage, intégrité et loyauté, Koosees laisse sa marque. C’est une Ranger canadienne. Découvrez d’autres histoires.

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