De la protection des Canadiens à celle des tortues
Bon, peut-être pas aussi lent. L’homme de 61 ans court encore environ 20 kilomètres par semaine et s’élance sur le trottoir tous les week-ends avec son club de course « Sunday morning Champs ». Ce vétéran de l’armée est également le coordinateur de la protection des nichoirs au sein de l’organisation de conservation « Turtles Kingston ». Le groupe fabrique et vend des boîtes recouvertes de treillis métallique qui protègent contre les prédateurs les nids délicats des huit espèces de tortues en péril de l’Ontario. Avec le soutien de l’Allocation pour études et formation d’Anciens Combattants Canada, il prévoit retourner au Collège militaire royal pour étudier les sciences de l’environnement, et se spécialiser dans la conservation et la durabilité de la faune – en particulier pour en savoir plus sur les tortues qu’il s’efforce de protéger.
« Les tortues sont de petites créatures très importantes qui gardent nos zones humides propres, explique James Ostler. Elles ont vécu et perduré en ne changeant pratiquement pas pendant des milliers d’années. Nous devons faire notre part pour les sauver de l’extinction. »
James Ostler est un passionné de photographie de la nature, et vous pouvez consulter des photos de son travail de conservation sur Instagram @nature_jameso.
Sa carrière militaire
Avant de protéger les tortues, James Ostler a protégé les Canadiens en tant que membre du Royal Canadian Dragoons. Il a servi comme conducteur de char au sein du Corps blindé à Lahr, en Allemagne de l’Ouest, aux BFC Gagetown, Petawawa et Kingston, et a effectué des missions de maintien de la paix en Bosnie, en Israël et en Palestine et dans la péninsule du Sinaï, avant de prendre sa retraite des Forces armées canadiennes en avril 2017.
Comme tous les vétérans le savent, le service militaire a souvent des conséquences. Il a reçu des prestations d’invalidité pour des acouphènes, des problèmes au bas du dos et un cancer de la peau sur son oreille – tous attribuables au temps qu’il a passé sur le terrain en plein air et à ses opérations d’entraînement dans un char.
« Le travail effectué par l’équipage des véhicules blindés peut être très dur sur le corps. Il y a beaucoup de secousses lorsque vous vous déplacez à travers le pays sur de nombreux types de terrains difficiles dans toutes les conditions météorologiques », explique-t-il.
« Le port d’un casque EPP et d’un casque pour équipage pendant 10 heures par jour met parfois beaucoup de pression sur le cou et le dos. Les acouphènes sont dus à de nombreuses expositions sonores fortes. De nombreux obus de char de 105 mm tirés – de nombreux obus de 76 mm tirés de nos Cougars – en particulier lors de notre tournée en Bosnie avec le groupement tactique du 1 RCR. »
Obtenir de l’aide
James Ostler conseille aux vétérans de demander de l’aide s’ils se sentent dépassés. « Le soutien d’Anciens Combattants Canada a été d’une importance vitale pour moi. C’est bien de pouvoir compter sur un ministère pour continuer à s’occuper de vous après avoir consacré toute votre vie professionnelle aux Forces armées canadiennes. C’est bien d’avoir du soutien alors que vous continuez à avancer. »
Il veut également que les vétérans sachent qu’ils peuvent avoir de l’aide pour présenter une demande de soutien auprès d’Anciens Combattants. « En tant qu’ancien officier ayant de bonnes compétences en écriture, il était plus facile pour moi de remplir ces formulaires de demande que pour d’autres », explique-t-il, ajoutant que la Légion royale canadienne offre du soutien à cet effet.
Le personnel de tout bureau d’Anciens Combattants Canada, des Centres de transition des Forces armées canadiennes ou des bureaux de Service Canada peuvent vous aider, ou vous pouvez composer le 1-866-522-2022. Les officiers d’entraide de la Légion royale canadienne ou Les Amputés de guerre du Canada peuvent également vous aider à remplir votre demande, notamment en vous aidant à obtenir toutes les informations dont vous avez besoin pour l’appuyer. Leur aide est gratuite.
En plus des prestations d’invalidité, il bénéficie du Programme pour l’autonomie des anciens combattants qui lui offre un soutien financier pour les travaux de jardinage, la tonte de la pelouse et le déneigement. « C’est un excellent programme et très apprécié. Je suis un client heureux et satisfait », dit-il.
Si vous ou quelqu’un que vous connaissez avez du mal à faire la transition vers la vie après le service, consultez notre site Web pour connaître les services se rapportant à la santé physique et mentale, aux finances, aux études et à l’emploi et au logement et à la vie de famille. Nous fournissons également des services aux familles et aux aidants qui soutiennent nos vétérans.