Lieutenant Owen Carsley Frederic Hague

Fils de Frederick Hague, K.C. et Mary Hague (née Carsley), de Montréal. Frère de Margherita Frances Mary et Dorothy Sarah Bertha et Kennington Henry Scott. Owen a fréquenté des écoles montréalaises et a obtenu de l'Université McGill un baccalauréat ès sciences et une maîtrise ès sciences. Il a été un des premiers parmi ses pairs à offrir ses services lorsque le Canada est entré en guerre lors de la Première Guerre mondiale passant ainsi directement de l'université à l'armée. Il a prêté serment à Québec le 25 septembre 1914 et s'est embarqué pour Salisbury (Angleterre) pour y suivre son entraînement. Il a gravi les échelons jusqu'au rang de lieutenant et a servi dans le 7e Bataillon de la 2e Brigade de l'artillerie de campagne canadienne. Il s'est battu avec distinction et a obtenu plusieurs mentions spéciales de ses supérieurs. Les circonstances suivantes de son décès ont été réunies à partir de lettres reçues par le père d'Owen, Frederic Hague et d'officiers alors dans le secteur. Tôt le dimanche matin 2 mai 1915, Owen et un autre officier ont quitté leur position à la recherche de membres d'une batterie canadienne qui s'étaient postés sur les rives du canal de l'Yser, près de Saint-Julien, à proximité de la frontière entre la France et la Belgique. Ils n'avaient franchi que quelques verges lorsqu'un obus de canon de 15 centimètres (six pouces), un explosif détonant, a éclaté. L'autre officier, le lieutenant Alexis Helmer, a été tué sur-le-champ. Owen était étendu à environ 9 mètres (30 pieds) plus loin où la force de l'explosion l'avait projeté. Sa jambe gauche était presque arrachée à mi-cuisse et il avait également une fracture ouverte à la cuisse droite. Owen est décédé des suites de ses blessures cette nuit-là dans un hôpital de campagne à Hazebrouck (France). Il est inhumé au cimetière communal d'Hazebrouck où se trouve une pierre commémorative portant l'inscription « À la mémoire du Lieutenant Owen C.F. Hague, 7e batterie, 1re Division canadienne. Tué au combat à Ypres le 3 mai 1915. Hommage respectueux de ses collègues officiers. »