Dysfonction sexuelle

Dernière modification : S.O.

Date de création: Décembre 2021

CMP:

  • 01023 Dysfonction érectile
  • 01023 Troubles de l’éjaculation
  • 00520 Trouble de l’intérêt pour l’activité sexuelle ou de l’excitation sexuelle chez la femme (Nouveau)
  • 00520 Trouble du désir sexuel hypoactif chez l’homme (Nouveau)
  • 00523 Trouble de l’orgasme chez la femme (Nouveau)
  • 30276 Trouble lié à des douleurs génito-pelviennes ou à la pénétration (Nouveau)
  • 00417 Dysfonction sexuelle (Nouveau)
  • 62900 Autres maladies de l’appareil génito-urinaire  

CIM-9 : V41.7

CIM-10 (CIM – version 10 2019) : F52; F52.0; F52.1; F52.2; F52.3; F52.4; F52.5; F52.6; F52.7; F52.8; F52.9; R37; R10.2


Sur cette page

  1. Dysfonction sexuelle
    • Aperçu
    • Définitions
  2. Dysfonction sexuelle chez la femme
  3. Dysfonction sexuelle chez l’homme
  4. Références pour la dysfonction sexuelle

1. Dysfonction sexuelle

La fonction sexuelle normale est une interaction complexe entre l’esprit et le corps qui comprend des interactions entre les systèmes vasculaire, neurologique, hormonal et psychologique. Le dysfonctionnement sexuel survient lorsque des problèmes physiques ou psychologiques nuisent au cycle de réaction sexuelle.

Aux fins de la présente ligne directrice sur l’admissibilité au droit à pension d’ACC, le terme « dysfonction sexuelle » signifie:

Problème cliniquement significatif et persistant qui survient au cours du cycle de réponse sexuelle et qui empêche la personne d’éprouver de la satisfaction lors de l’activité sexuelle à toutes ou presque toutes les occasions (environ 75 % à 100 %), lorsque le problème persiste pendant au moins six mois.

Aux fins de la présente ligne directrice:

Femme: Femme cisgenre, soit une personne de sexe féminin à la naissance qui s’identifie comme une femme.

Homme: Homme cisgenre, soit une personne de sexe masculin à la naissance qui s’identifie comme un homme.

De sexe ou de genre différent: Personne dont le développement sexuel est différent, personne qui ne s’identifie pas comme un homme ou une femme selon les termes binaires du sexe ou du genre, et personne qui s’identifie comme transgenre.

Pour les personnes de sexe ou de genre différent, les sections de la ligne directrice applicables seront déterminées au cas par cas.

Les personnes qui se soumettent à un processus d’affirmation de sexe ou de genre peuvent présenter des symptômes changeants de dysfonction sexuelle à mesure qu’elles progressent dans une transition sociale et somatique. Les sections de la ligne directrice applicables seront déterminées au cas par cas.

Aux fins de l’admissibilité, un diagnostic précis est préférable, sauf dans les cas suivants:

  • Dans le cas des personnes qui demandent l’admissibilité en raison d’un traumatisme sexuel lié au service, le diagnostic général de « dysfonction sexuelle » peut être accepté. Dans ces cas, le diagnostic de « dysfonction sexuelle » comprendra toutes les dysfonctions sexuelles soumises à l’admissibilité, y compris celles énumérées ci-dessous sous Trouble de l’intérêt pour l’activité sexuelle ou de l’excitation sexuelle chez la femme, et Trouble du désir sexuel hypoactif chez l’homme.
  • Dans le cas des personnes de sexe ou de genre différent, y compris celles qui ont recours à des interventions médicales pour modifier la biologie, notamment le recours à un traitement hormonal transsexualisant ou à une chirurgie génitale, le diagnostic de « dysfonction sexuelle » peut être accepté au mérite individuel.

Les dysfonctions sexuelles sont un groupe hétérogène de troubles. Une personne peut avoir plusieurs dysfonctions sexuelles en même temps.

Les troubles de dysfonction sexuelle sont inclus dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, quatrième édition (DSM-4) et cinquième édition (DSM-5). Bien que les diagnostics mentionnés dans la présente ligne directrice proviennent principalement du DSM-4 et du DSM-5, l’étiologie (cause) de la dysfonction sexuelle peut comprendre des facteurs organiques ou psychogènes, ou encore un mélange de facteurs organiques et psychogènes. Le diagnostic de dysfonction sexuelle doit être déterminé par le médecin traitant qualifié, soit médecin de famille, infirmière praticienne, obstétricien/gynécologue, urologue, psychiatre.

Remarque: Le diagnostic de dysfonction sexuelle ou de trouble lié à la dysfonction sexuelle ne peut être fait par un psychologue.

Aux fins de la présente ligne directrice, la dysfonction sexuelle comprend les troubles suivants, sans s’y limiter:

  • Trouble de l’intérêt pour l’activité sexuelle ou de l’excitation sexuelle chez la femme
  • Trouble de l’orgasme/anorgasmie chez la femme
  • Trouble lié à des douleurs génito-pelviennes ou à la pénétration
  • Trouble du désir sexuel hypoactif chez l’homme
  • Trouble de l’éjaculation - comprend, sans s’y limiter: éjaculation retardée; éjaculation prématurée (précoce); anorgasmie/anéjaculation; éjaculation rétrograde; éjaculation douloureuse/douleur post-éjaculatoire.
  • Trouble de l’érection

Aux fins de la présente ligne directrice, la dysfonction sexuelle ne comprend PAS les troubles suivants:

  • Trouble du désir sexuel hyperactif
  • Syndrome d’excitation génitale persistante
  • Dysphorie de genre (DSM-5)
  • Trouble de l’identité (DSM-IV)
  • Infécondité définitive
  • Stérilité
  • Maladies des organes génitaux

2. Dysfonction sexuelle chez la femme

Définition

Aux fins de la présente ligne directrice, la dysfonction sexuelle chez la femme comprend les troubles suivants, sans s’y limiter:

  • Trouble de l’intérêt pour l’activité sexuelle ou de l’excitation sexuelle chez la femme
  • Trouble de l’orgasme/anorgasmie chez la femme
  • Trouble lié à des douleurs génito-pelviennes ou à la pénétration – comprend: dyspareunie, vaginisme.

Aux fins de la présente ligne directrice, la dysfonction sexuelle chez la femme ne comprend PAS les troubles suivants:

  • Trouble du désir sexuel hyperactif
  • Syndrome d’excitation génitale persistante
  • Dysphorie de genre (DSM-5)
  • Trouble de l’identité (DSM-IV)
  • Infertilité
  • Stérilité
  • Maladies des organes génitaux

Norme diagnostique

Aux fins de la présente ligne directrice, ACC accepte les diagnostics d’affections liées à une dysfonction sexuelle chez la femme du médecin traitant qualifié, soit médecin de famille, infirmière praticienne, obstétricienne-gynécologue, psychiatre.

Remarque: Seule une affection chronique donne droit à pension. Pour ACC, le terme « chronique » signifie que l’affection est présente depuis au moins six mois. Les signes et symptômes tendent généralement à persister malgré les soins médicaux prodigués, mais à des degrés qui peuvent fluctuer au cours des six premiers mois et par la suite.

Pour poser un diagnostic de dysfonction sexuelle chez la femme en général ou d’un sous-type particulier, il faut que l’affection soit importante sur le plan clinique, qu’elle soit vécue en toutes occasions ou presque (environ 75 % à 100 % du temps) et qu’elle persiste depuis au moins six mois.

Anatomie et physiologie

L’appareil reproducteur féminin comprend l’utérus, les ovaires, les trompes de Fallope, le col de l’utérus, les glandes accessoires, le vagin et la vulve (région génitale externe). La vulve comprend le mont du pubis, les grandes lèvres, les petites lèvres, les glandes de Bartholin et le clitoris. Le cycle de réponse sexuelle a été décrit comme comportant les quatre phases suivantes: désir (libido), éveil (excitation), orgasme et résolution. Ce cadre peut toutefois ne pas s’appliquer uniformément à toutes les réponses sexuelles, car les phases peuvent varier en ordre, se chevaucher, se répéter ou être absentes pendant certaines ou toutes les rencontres sexuelles. De plus, la satisfaction subjective à l’égard de l’expérience sexuelle peut ne pas nécessiter la présence de toutes les phases de réponse, y compris l’orgasme.

L’hormone féminine œstrogène est importante pour la fonction sexuelle. La diminution des taux d’œstrogènes comme dans les états précédant ou suivant la ménopause a été associée à des changements dans la fonction sexuelle, particulièrement une diminution de la libido. Il est probable que les androgènes (DHEA-S, déhydroépiandrostérone (DHEA), androstènedione, testostérone et dihydrotestostérone) jouent également un rôle dans la fonction sexuelle féminine; toutefois, l’ampleur de ce rôle est incertaine.

La fonction sexuelle, soit la façon dont le corps réagit aux différentes phases du cycle de réaction sexuelle, est influencée par des facteurs psychologiques ou organiques, y compris les traumatismes, la maladie et certains médicaments. Une sexualité saine dépend de l’interaction des réactions neurologiques, endocriniennes et vasculaires dans un contexte psychologique qui permet une réaction positive aux stimuli sexuels. Les perturbations dans l’une ou l’autre de ces domaines peuvent entraîner des troubles sexuels ou une dysfonction sexuelle.  

Caractéristiques cliniques

La dysfonction sexuelle chez la femme prend diverses formes, notamment le manque de désir sexuel, une altération de l’éveil, l’incapacité à atteindre l’orgasme, la douleur à l’activité sexuelle ou une combinaison de ces problèmes. La baisse du désir sexuel et l’incapacité à atteindre l’orgasme sont des préoccupations fréquemment soulevées. Le symptôme, une diminution de la libido (perte d’intérêt pour l’activité sexuelle) augmente avec l’âge et accompagne souvent d’autres troubles sexuels.  

La dysfonction sexuelle chez la femme peut être classée selon les catégories suivantes:

  1. Troubles du désir et de l’excitation sexuels;
  2. Troubles de l’orgasme;
  3. Troubles de la douleur sexuelle, y compris la dyspareunie (relations sexuelles douloureuses) et le vaginisme (contraction involontaire des muscles du plancher pelvien).

Trouble de l’intérêt pour l’activité sexuelle ou de l’excitation sexuelle chez la femme

Les termes équivalents pour ce type de dysfonction sexuelle chez la femme comprennent les suivants: désir sexuel hypoactif, aversion sexuelle, trouble de l’excitation sexuelle chez la femme.

Le trouble de l’intérêt pour l’activité sexuelle ou de l’excitation sexuelle chez la femme comprend les symptômes suivants:

  • Absence/réduction de l’intérêt pour l’activité sexuelle;
  • Absence/réduction des pensées ou fantasmes sexuels/érotiques;
  • Pas ou peu d’initiation de l’activité sexuelle, et généralement peu de réceptivité aux tentatives d’initiation du partenaire;
  • Absence/réduction de l’excitation/du plaisir sexuel pendant l’activité sexuelle;
  • Absence/réduction de l’intérêt sexuel/de l’excitation en réaction à des indices sexuels/érotiques internes ou externes (p. ex. écrits, verbaux, visuels);
  • Absence/réduction des sensations génitales ou non génitales durant l’activité sexuelle.

Le clinicien juge l’anomalie en tenant compte des facteurs qui influent sur le fonctionnement sexuel, comme l’âge et le contexte général et socioculturel de la vie de la personne.

Le diagnostic associé à ces symptômes est déterminé par le professionnel de la santé traitant qualifié.

Une « divergence de désir », dans laquelle une femme souhaite moins d’activité sexuelle que son partenaire, n’est pas suffisante pour diagnostiquer un trouble de l’intérêt pour l’activité sexuelle ou de l’excitation sexuelle chez la femme.

**Remarque: Aux fins d’ACC, la perte ou la diminution de libido est considérée comme un symptôme souvent associé à d’autres affections. La perte ou la diminution de la libido n’est pas considérée comme une affection distincte ouvrant droit à pension si les renseignements d’ordre médical indiquent qu’elle est un symptôme des éléments suivants, ou qu’elle en est la cause:

  1. Problème de santé mentale;
  2. Affection systémique – comme le cancer, les troubles endocriniens, y compris la réduction des taux d’œstrogènes, les troubles neurologiques, l’insuffisance rénale, l’obésité et l’incapacité à faire de l’exercice;
  3. Douleur (locale ou généralisée) – par exemple, l’arthrite inflammatoire, la fibromyalgie, affections du dos, de la hanche, etc.

Comme mentionné ci-dessus, la perte ou la diminution de libido est un symptôme. Par conséquent, la perte ou la diminution de libido à elle seule ne suffit pas à établir un diagnostic de trouble de l’intérêt pour l’activité sexuelle ou de l’excitation sexuelle chez la femme. Si l’information concernant les symptômes éprouvés ou le diagnostic fourni n’est pas claire ou est contradictoire, il est recommandé de consulter un conseiller médical.

Trouble de l’orgasme/anorgasmie chez la femme

Le trouble de l’orgasme/anorgasmie chez la femme signifie la présence de l’un ou l’autre des symptômes suivants:

  • Retard marqué, rareté marquée ou absence d’orgasme;
  • Diminution marquée de l’intensité des sensations orgasmiques.

De nombreuses femmes ont besoin d’une stimulation du clitoris pour atteindre l’orgasme, et une proportion relativement faible de femmes disent toujours atteindre l’orgasme au cours des rapports sexuels avec pénétration vaginale. Ainsi, une femme qui atteint l’orgasme par stimulation du clitoris, mais pas durant les rapports sexuels, ne satisfait pas aux critères d’un diagnostic clinique de trouble de l’orgasme/anorgasmie chez la femme. Les difficultés orgasmiques attribuables à une stimulation sexuelle inadéquate ne répondent pas non plus aux critères d’un diagnostic clinique de trouble de l’orgasme/anorgasmie chez la femme. Dans ces cas, aucun diagnostic de trouble de l’orgasme/anorgasmie chez la femme ne serait posé.

Trouble lié à des douleurs génito-pelviennes ou à la pénétration

Aux fins de la présente ligne directrice, le trouble lié à des douleurs génito-pelviennes ou à la pénétration comprend les troubles suivants:

  • Dyspareunie (douleur génitale récurrente ou persistante associée à une relation sexuelle non causée exclusivement par un manque de lubrification ou par un vaginisme et associée à une détresse accrue ou à des difficultés interpersonnelles);
  • Vaginisme (spasme involontaire récurrent ou persistante des muscles du tiers externe du vagin qui interfère avec les rapports sexuels en empêchant la pénétration et qui est associé à une détresse accrue ou à des difficultés interpersonnelles).

Le trouble lié à des douleurs génito-pelviennes ou à la pénétration signifie des difficultés récurrentes associées à un ou plusieurs des éléments suivants:

  • Pénétration vaginale lors de relations sexuelles;
  • Douleur vulvovaginale ou pelvienne marquée lors de relations vaginales ou de tentatives de pénétration;
  • Peur ou anxiété marquée concernant les douleurs vulvo-vaginales ou pelviennes en prévision, au cours ou à la suite d’une pénétration vaginale;
  • Tension ou resserrement marqué des muscles du plancher pelvien pendant une tentative de pénétration vaginale.

Considérations liées à l’admissibilité

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A. Causes et/ou aggravation

La dysfonction sexuelle chez la femme peut être classée comme:

  • Organique (c.-à-d. facteurs vasculogènes, neurogènes, vaginaux/périnéaux locaux, trouble hormonal, trouble d’origine médicamenteuse);
  • Psychogène; ou
  • À la fois organique et psychogène.

Les conditions énoncées ci-dessous ne doivent pas obligatoirement être respectées. Dans chaque cas, la décision doit se prendre en fonction du bien-fondé de la demande et des éléments de preuve fournis.

Remarque: Les facteurs figurant à la partie A de la section « Considérations liées à l’admissibilité » comprennent des conditions précises en ce qui concerne l’apparition ou l’aggravation des symptômes liés à une ou plusieurs dysfonctions sexuelles. Ces conditions ne doivent pas obligatoirement être respectées. Dans chaque cas, la décision doit se prendre en fonction du bien-fondé de la demande et des éléments de preuve fournis. Si la preuve médicale indique une condition différente, il est alors fortement recommandé de consulter un conseiller médical.

Remarque: La liste de facteurs suivante n’est pas exhaustive. Il peut être allégué que des facteurs, autres que ceux indiqués dans la partie A, causent ou aggravent la ou les affections liées à une dysfonction sexuelle. Dans chaque cas, les autres facteurs sont pris en considération selon le bien-fondé de la demande et les éléments de preuve médicale fournis. Il est recommandé de consulter un conseiller médical.

  1. Dans le cas d’une dysfonction sexuelle psychogène, souffrir d’un trouble psychiatrique cliniquement significatif au moment de l’apparition des symptômes. Remarque: Le symptôme, la perte de libido, est inclus dans les troubles psychiatriques.
  2. Avoir subi un traumatisme sexuel lié au service avant l’apparition des symptômes.
  3. Prendre un médicament figurant sur la liste des médicaments spécifiés, étayé par la chronologie/le moment de l’apparition des symptômes. Voir l’annexe A.
  4. Subir un traitement par radiothérapie contre le cancer dans lequel le bas-ventre, le bassin ou la région périnéale se trouvait dans le champ de rayonnement avant l’apparition des symptômes.
  5. Avoir subi un traumatisme contondant ou pénétrant de la vulve, du vagin, du périnée ou du bassin (y compris une fracture du bassin), y compris un traumatisme chirurgical et un accouchement traumatique.
  6. Avoir une tumeur maligne du périnée, du vagin, de l’utérus, des trompes de Fallope ou des ovaires.

En général, la ou les dysfonctions sexuelles résultant:

  • De symptômes constitutionnels (comme la faiblesse, la fatigue, la perte d’intérêt, la perte de libido, etc.) associés à des affections systémiques comme le cancer, les troubles endocriniens, les troubles neurologiques, l’insuffisance rénale, l’obésité et l’incapacité à faire de l’exercice, etc., sont considérés comme incluses dans l’affection primaire admissible. Si les preuves médicales suggèrent une relation possible, il est recommandé de consulter un conseiller médical;
  • D’une douleur causée par des affections locales ou plus généralisées, comme l’arthrite inflammatoire, la fibromyalgie, des affections du dos ou de la hanche, etc., sont considérées comme incluses dans l’affection primaire admissible qui cause la douleur. Si les preuves médicales suggèrent une relation possible, il est recommandé de consulter un conseiller médical.

Cela exclut les points 4, 5 et 6 ci-dessus.

B. Affections dont il faut tenir compte dans le droit à pension/l’évaluation

  • Dysfonction sexuelle chez la femme
  • Trouble de l’intérêt pour l’activité sexuelle ou de l’excitation sexuelle chez la femme
  • Trouble de l’orgasme/anorgasmie chez la femme
  • Trouble lié à des douleurs génito-pelviennes ou à la pénétration

C. Affections courantes pouvant découler en totalité ou en partie de la dysfonction sexuelle chez la femme et/ou de son traitement

Aucune affection médicale consécutive n’a été identifiée au moment de la publication de cette LDADP.

Affections médicale consécutive à la dysfonction sexuelle chez la femme et/ou de son traitement donnent droit à pension seulement si le bien-fondé de la demande le justifie et si les éléments de preuve médicale montrent l’existence d’une relation corrélative. Une consultation avec un conseiller médical est recommandée.

Annexe A

Les médicaments suivants peuvent causer une dysfonction sexuelle chez la femme pendant leur prise. Cette liste n’est pas exhaustive. Si les éléments de preuve médicale donnent à penser qu’un médicament qui ne figure pas à l’annexe A peut contribuer à la ou aux affections liées à une dysfonction sexuelle chez la femme faisant l’objet d’une demande, une consultation avec un conseiller médical est recommandée.

**Remarque: Le cannabis à des fins médicales n’est pas considéré comme un médicament aux fins de la présente ligne directrice. Le cannabis autorisé à des fins médicales ne répond pas aux normes d’innocuité et d’efficacité exigées par le Règlement sur les aliments et drogues (RAD); il n’est pas vendu comme médicament au Canada et ne possède pas de numéro d’identification de médicament (DIN).

Trouble de l’intérêt pour l’activité sexuelle ou de l’excitation sexuelle chez la femme ET anorgasmie

  • Citalopram / Celexa
  • Clomipramine / Anafranil
  • Desvenlafaxine / Pristiq
  • Escitalopram / Cipralex
  • Fluoxétine / Prozac 
  • Fluvoxamine / Luvox
  • Paroxétine / Paxil
  • Sertraline / Zoloft
  • Venlafaxine / Effexor (XR) 

Trouble lié à des douleurs génito-pelviennes ou à la pénétration

  • Association avec des médicaments non établie.

3. Dysfonction sexuelle chez l’homme

Définition

Aux fins de la présente ligne directrice, la dysfonction sexuelle chez l’homme comprend les troubles suivants:

  • Trouble du désir sexuel hypoactif chez l’homme
  • Troubles de l’éjaculation – comprend: éjaculation retardée, éjaculation prématurée (précoce), anéjaculation/anorgasmie; éjaculation rétrograde; éjaculation douloureuse/douleur post-éjaculatoire.
  • Trouble de l’érection

Aux fins de la présente ligne directrice, la dysfonction sexuelle chez l’homme ne comprend PAS les troubles suivants:

  • Trouble du désir sexuel hyperactif
  • Syndrome d’excitation génitale persistante
  • Dysphorie de genre (DSM-5)
  • Trouble de l’identité (DSM-IV)
  • Infertilité
  • Stérilité
  • Maladies des organes génitaux

Norme diagnostique

Aux fins de la présente ligne directrice, ACC accepte les diagnostics d’affections liées à une dysfonction sexuelle chez l’homme de la part du médecin qualifié traitant, soit médecin de famille, infirmière praticienne, urologue, psychiatre.

Remarque : Seule une affection chronique donne droit à pension. Pour ACC, le terme « chronique » signifie que l’affection est présente depuis au moins six mois. Les signes et symptômes tendent généralement à persister malgré les soins médicaux prodigués, mais à des degrés qui peuvent fluctuer au cours des six premiers mois et par la suite.

Le diagnostic de dysfonction sexuelle chez l’homme en général ou d’un sous-type particulier, exige que l’affection soit importante sur le plan clinique, qu’elle soit vécue en toutes occasions ou presque (environ 75 % à 100 % du temps) et qu’elle persiste depuis au moins six mois.

Anatomie et physiologie

L’appareil reproducteur masculin comprend le pénis, le scrotum (épididyme et testicules) et une partie de l’urètre à l’extérieur du corps, ainsi que le conduit déférent, les conduits éjaculateurs, une partie de l’urètre, les vésicules séminales, la prostate et les glandes bulbo-urétrales à l’intérieur du corps. La testostérone joue un rôle essentiel dans la fonction sexuelle normale chez l’homme. Les autres hormones primaires qui interviennent dans le fonctionnement de l’appareil reproducteur masculin sont l’hormone folliculo-stimulante (FSH) et l’hormone lutéinisante (LH).

Le cycle de réponse sexuelle peut être décrit comme comprenant quatre phases: désir (libido), éveil (excitation), orgasme (éjaculation) et résolution. Ce cadre peut toutefois ne pas s’appliquer uniformément à toutes les réponses sexuelles, car les phases peuvent varier en ordre, se chevaucher, se répéter ou être absentes pendant certaines ou toutes les rencontres sexuelles. De plus, la satisfaction subjective à l’égard de l’expérience sexuelle peut ne pas nécessiter la présence de toutes les phases de réponse, y compris l’orgasme.

L’événement initial obligatoire requis pour l’activité sexuelle masculine, soit l’acquisition et le maintien de l’érection pénienne, est principalement un phénomène vasculaire, déclenché par des signaux neurologiques, et facilité uniquement en présence d’un milieu hormonal et d’un état d’esprit psychologique appropriés.

La fonction sexuelle, soit la façon dont le corps réagit aux différentes phases du cycle de réaction sexuelle, est influencée par des facteurs psychologiques ou organiques, y compris les traumatismes, la maladie et certains médicaments. Une sexualité saine dépend de l’interaction des réponses neurologiques, endocriniennes et vasculaires dans un contexte psychologique qui permet une réponse positive aux stimuli sexuels. Les perturbations dans l’une ou l’autre de ces domaines peuvent entraîner des troubles sexuels ou une dysfonction sexuelle.

Caractéristiques cliniques

La dysfonction sexuelle chez l’homme peut être classée selon les catégories suivantes:

  1. Troubles du désir sexuel et de l’excitation;
  2. Troubles de l’érection; et
  3. Troubles de l’éjaculation.

Le trouble de l’érection, aussi appelé dysfonction érectile, touche le plus souvent les hommes de plus de 40 ans, et sa prévalence augmente avec l’âge. Il s’agit du type de dysfonction sexuelle le plus fréquent signalé chez l’homme. Une carence en testostérone peut entraîner une dysfonction érectile. Le symptôme, soit une diminution de libido (perte d’intérêt pour l’activité sexuelle), augmente avec l’âge, et accompagne fréquemment d’autres troubles sexuels. Un taux de testostérone normal est important pour la libido.

Les troubles de l’éjaculation comprennent l’éjaculation précoce, l’éjaculation retardée, l’anéjaculation (absence), l’éjaculation rétrograde, l’éjaculation douloureuse et la douleur post-éjaculatoire.

Trouble du désir sexuel hypoactif chez l’homme

Les termes équivalents pour ce type de dysfonction sexuelle chez l’homme comprennent les suivants: aversion sexuelle, trouble d’intérêt sexuel/excitation sexuelle chez l’homme.

Le trouble du désir sexuel hypoactif chez l’homme est une absence ou une réduction importante d’intérêt sexuel ou d’excitation sexuelle, qui peut se manifester par les symptômes suivants:

  • Absence/réduction de l’intérêt pour l’activité sexuelle;
  • Absence/réduction des pensées ou fantasmes sexuels/érotiques;
  • Pas ou peu d’initiation de l’activité sexuelle, et généralement peu de réceptivité aux tentatives d’initiation du partenaire;
  • Absence/réduction de l’excitation/du plaisir sexuel pendant l’activité sexuelle;
  • Absence/réduction de l’intérêt/de l’excitation sexuelle en réaction à des indices sexuels/érotiques internes ou externes (p. ex. écrits, verbaux, visuels);
  • Absence/réduction des sensations génitales ou non génitales durant l’activité sexuelle.

Le clinicien juge l’anomalie en tenant compte des facteurs qui influent sur le fonctionnement sexuel, comme l’âge et le contexte général et socioculturel de la vie de la personne.

Le diagnostic associé à ces symptômes est déterminé par le professionnel de la santé traitant qualifié.

Une « divergence de désir », dans laquelle un homme souhaite moins d’activité sexuelle que sa partenaire, n’est pas suffisante pour diagnostiquer le trouble du désir sexuel hypoactif chez l’homme.

**Remarque: Aux fins d’ACC, la perte ou la diminution de libido est considérée comme un symptôme souvent associé à d’autres affections. La perte ou la diminution de la libido n’est pas considérée comme une affection distincte ouvrant droit à pension si les renseignements d’ordre médical indiquent qu’elle est un symptôme des éléments suivants ou qu’elle en est la cause:

  1. Problème de santé mentale;
  2. Affection systémique – comme le cancer, les troubles endocriniens, y compris la réduction des taux d’œstrogènes, les troubles neurologiques, l’insuffisance rénale, l’obésité et l’incapacité à faire de l’exercice;
  3. Douleur (locale ou généralisée) – par exemple l’arthrite inflammatoire, la fibromyalgie, affections du dos, de la hanche, etc.

Comme mentionné ci-dessus, la perte ou la diminution de libido est un symptôme. Par conséquent, la perte ou la diminution de libido à elle seule ne suffit pas à établir un diagnostic de trouble du désir sexuel hypoactif chez l’homme. Si l’information concernant les symptômes éprouvés ou le diagnostic fourni n’est pas claire ou est contradictoire, il est recommandé de consulter un conseiller médical.

Trouble de l’éjaculation

Les troubles de l’éjaculation sont les suivants: éjaculation retardée, éjaculation prématurée (précoce), anéjaculation/anorgasmie (absence), éjaculation rétrograde, éjaculation douloureuse/douleur post-éjaculatoire.

Éjaculation prématurée (précoce) signifie une mode d’éjaculation persistante ou récurrent qui se produit avant ou dans la minute qui suit la pénétration pendant l’activité sexuelle et avant que la personne le veuille.

*Remarque: Bien que le diagnostic d’éjaculation prématurée (précoce) puisse être appliqué aux personnes qui se livrent à des activités sexuelles sans partenaire, aucun critère précis de durée n’a été établi pour ces activités.

Éjaculation retardée signifie un retard marqué dans l’éjaculation ou rareté/absence marquée de l’éjaculation.

Anéjaculation/anorgasmie signifie l’absence persistante d’éjaculation ou incapacité persistante d’atteindre l’orgasme malgré une stimulation pendant l’activité sexuelle.

Éjaculation douloureuse/douleur post-éjaculatoire signifie la douleur constante dans la région génitale pendant l’éjaculation ou peu après.

Éjaculation rétrograde survient lorsque le sperme (éjaculat) pénètre dans la vessie au lieu d’émerger par le pénis pendant l’orgasme. Cela est généralement dû au fait que le muscle du col de la vessie ne se resserre pas correctement.

Trouble de l’érection

Le trouble de l’érection est défini comme l’incapacité constante ou récurrente d’obtenir ou de maintenir une érection d’une rigidité suffisante pendant l’activité sexuelle.

Le trouble de l’érection peut se manifester par les symptômes suivants:

  • Difficulté marquée à obtenir une érection durant l’activité sexuelle;
  • Difficulté marquée à maintenir une érection jusqu’à la fin de l’activité sexuelle;
  • Diminution marquée de la rigidité de l’érection.

Le trouble de l’érection est classé comme:

  1. Organique (c.-à-d. facteurs vasculogéniques, neurogènes, péniens locaux [caverneux], troubles hormonaux, troubles d’origine médicamenteuse),
  2. Psychogène; ou
  3. À la fois organique et psychogène.

Considérations liées à l’admissibilité

Sur cette page

A. Causes et/ou aggravation

La dysfonction sexuelle chez l’homme peut être classée comme:

  • Organique (c.-à-d. facteurs vasculogènes, neurogènes, génitaux locaux/périnéaux, troubles hormonaux, troubles d’origine médicamenteuse);
  • Psychogène;
  • À la fois organique et psychogène.

Les conditions énoncées ci-dessous ne doivent pas obligatoirement être respectées. Dans chaque cas, la décision doit se prendre en fonction du bien-fondé de la demande et des éléments de preuve fournis.

Remarque: Les facteurs figurant à la partie A de la section « Considérations liées à l’admissibilité » comprennent des conditions précises en ce qui concerne l’apparition ou l’aggravation des symptômes liés à une ou plusieurs dysfonctions sexuelles. Ces conditions ne doivent pas obligatoirement être respectées. Dans chaque cas, la décision doit se prendre en fonction du bien-fondé de la demande et des éléments de preuve fournis. Si la preuve médicale indique une condition différente, il est alors fortement recommandé de consulter un conseiller médical.

Remarque: La liste de facteurs suivante n’est pas exhaustive. Il peut être allégué que des facteurs, autres que ceux indiqués dans la partie A, causent ou aggravent la ou les affections liées à la dysfonction sexuelle. Dans chaque cas, les autres facteurs sont pris en considération selon le bien-fondé de la demande et les éléments de preuve médicale fournis. Il est recommandé de consulter un conseiller médical.

  1. Dans le cas d’une dysfonction sexuelle psychogène, souffrir d’un trouble psychiatrique cliniquement significatif au moment de l’apparition des symptômes. Remarque: Le symptôme, la perte de libido, est inclus dans les troubles psychiatriques.
  2. Avoir subi un traumatisme sexuel lié au service avant l’apparition des symptômes.
  3. Prendre un médicament figurant sur la liste des médicaments spécifiés, étayé par la chronologie/le moment de l’apparition des symptômes. Voir l’annexe B.
  4. Subir un traitement par radiothérapie contre le cancer dans lequel le bas-ventre, le bassin ou la région périnéale se trouvait dans le champ de rayonnement avant l’apparition des symptômes.
  5. Avoir subi un traumatisme contondant ou pénétrant au pénis, au scrotum, à la prostate, au périnée ou au bassin (incluant une fracture du bassin), y compris un traumatisme chirurgical.
  6. Avoir une tumeur maligne du périnée, du pénis, de la région scrotale, de la prostate ou des testicules.
  7. Être atteint de la maladie de Peyronie au moment de l’apparition des symptômes.

En général, la ou les dysfonctions sexuelles résultant:

  • De symptômes constitutionnels (comme la faiblesse, la fatigue, la perte d’intérêt, la perte de libido, etc.) associés à des affections systémiques comme le cancer, les troubles endocriniens, les troubles neurologiques, l’insuffisance rénale, l’obésité et l’incapacité à faire de l’exercice, etc., sont considérées comme incluses dans l’affection primaire admissible. Si les preuves médicales suggèrent une relation possible, il est recommandé de consulter un conseiller médical;
  • D’une douleur causée par des affections locales ou plus généralisées comme l’arthrite inflammatoire, la fibromyalgie, des affections du dos ou de la hanche, etc., sont considérées comme incluses dans l’affection primaire admissible qui cause la douleur. Si les preuves médicales suggèrent une relation possible, il est recommandé de consulter un conseiller médical.

Cela exclut les points 4, 5 et 6 ci-dessus.

B. Affections dont il faut tenir compte dans la détermination de l’admissibilité/l’évaluation

  • Dysfonction sexuelle chez l’homme
  • Trouble du désir sexuel hypoactif chez l’homme
  • Trouble de l’éjaculation
  • Trouble de l’érection

C. Affections courantes pouvant découler en totalité ou en partie de la dysfonction sexuelle chez l’homme et/ou de son traitement

Aucune affection médicale consécutive n’a été identifiée au moment de la publication de cette LDADP.

Affections médicale consécutive à la dysfonction sexuelle chez l’homme et/ou de son traitement donnent droit à pension seulement si le bien-fondé de la demande le justifie et si les éléments de preuve médicale montrent l’existence d’une relation corrélative. Une consultation avec un conseiller médical est recommandée.

Annexe B

Les médicaments suivants peuvent causer une dysfonction sexuelle chez l’homme pendant leur prise. Cette liste n’est pas exhaustive. Si les éléments de preuve médicale donnent à penser qu’un médicament qui ne figure pas à l’annexe B peut contribuer à la ou aux affections liées à une dysfonction sexuelle chez l’homme faisant l’objet d’une demande, une consultation avec un conseiller médical est recommandée.

**Remarque: Le cannabis à des fins médicales n’est pas considéré comme un médicament aux fins de la présente ligne directrice. Le cannabis autorisé à des fins médicales ne répond pas aux normes d’innocuité et d’efficacité exigées par le Règlement sur les aliments et drogues (RAD); il n’est pas vendu comme médicament au Canada et ne possède pas de numéro d’identification de médicament (DIN).

Trouble du désir sexuel hypoactif chez l’homme et troubles de l’éjaculation

  • Citalopram / Celexa
  • Clomipramine / Anafranil
  • Desvenlafaxine / Pristiq
  • Escitalopram / Cipralex
  • Fluoxétine / Prozac
  • Fluvoxamine / Luvox
  • Paroxétine / Paxil
  • Sertraline / Zoloft
  • Venlafaxine / Effexor (XR)

Dysfonction érectile

  • Citalopram / Celexa
  • Clomipramine / Anafranil
  • Desvenlafaxine / Pristiq
  • Escitalopram / Cipralex
  • Finastéride / Propecia, Proscar, Avodart
  • Fluoxétine / Prozac
  • Fluvoxamine / Luvox
  • Méthyldopa / Aldomet
  • Paroxétine / Paxil
  • Sertraline / Zoloft
  • Venlafaxine / Effexor (XR)

4. Références pour la dysfonction sexuelle

  1. American Psychiatric Association. (2013). Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders. 5e édition (DSM-5), Washington.
  2. American Psychiatric Association. Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders. Quatrième édition (DSM-IV) Washington: 2000.
  3. Burnett AL, Nehra A, Breau RH et coll.: Erectile dysfunction: AUA guideline. J. Urol 2018; 200: p. 633.
  4. Australian Government Repatriation Medical Authority, Statement of Principles: Erectile Dysfunction (2013); Female Sexual Dysfunction (2016).
  5. Compendium des produits et spécialités pharmaceutiques en ligne: https://www.e-therapeutics.ca/login?lang=fr
  6. DynaMed. Erectile Dysfunction. EBSCO Information Services. Consulté le 28 juin 2021. https://www.dynamed.com/condition/erectile-dysfunction
  7. DynaMed. Female Sexual Dysfunction. EBSCO Information Services. Consulté le 27 juin 2021. https://www.dynamed.com/condition/female-sexual-dysfunction
  8. Equity & Inclusion Office. Positive Space Language. Vancouver, The University of British Columbia, [aucune date] https://equity.ubc.ca/resources/positive-space/positive-space-language/ consulté le 7 septembre 2021.
  9. Gouvernement du Canada, Bureau de la traduction. Lexique sur la diversité sexuelle et de genre https://www.btb.termiumplus.gc.ca/publications/diversite-diversity-fra.html. Consulté le 7 septembre 2021.
  10. Gouvernement du Canada, Bureau de la traduction. Écriture inclusive : correspondance. https://www.noslangues-ourlanguages.gc.ca/fr/cles-de-la-redaction/ecriture-inclusive-correspondance. Consulté le 7 septembre 2021
  11. Gouvernement du Canada, Secrétariat du Conseil du Trésor. Analyse comparative entre les sexes. https://www.canada.ca/fr/secretariat-conseil-tresor/services/presentations-conseil-tresor/analyse-comparative-entre-sexes-plus.html#gba1
  12. Gouvernement du Canada, ministère de la Défense nationale, Centre d’intervention sur l’inconduite sexuelle. Rapport annuel 2019-2020. https://www.canada.ca/fr/ministere-defense-nationale/organisation/rapports-publications/ciis-rapport-annuel-2020.html
  13. Kerckhof M. E., Kreukels B. P. C., Nieder T. O., Becker-Hébly I., van de Grift T. C., Staphorsius A. S., Köhler A., Heylens G., & Elaut E. (2019). Prevalence of sexual dysfunctions in transgender persons: Results from the ENIGI follow-up study. The Journal of Sexual Medicine16(12), 2018-2029. https://doi.org/10.1016/j.jsxm.2019.09.003
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