Fierté du service militaire et respect pour les vieux vétérans

Des héros se racontent

Fierté du service militaire et respect pour les vieux vétérans

Transcription

Intervieweur : Êtes-vous fier du service que vous et vos confrères avez rendus au Canada ? Absolument, je suis très fier, j’ai énormément de respect pour ceux qui ont passé devant moi, surtout les vétérans de guerre, Deuxième Guerre ou Corée. Eux autres ont souffert, c’était «tough». Ils ont perdu leurs frères devant eux. Et nous autres on est plus modernes, parler à nos familles quelques fois par semaine. On avait beaucoup de nouvelles, on savait ce qui se passait, on était bien traité, bien payé, bon équipement. Mais j’ai énormément de respect pour les vétérans, les vieux vétérans. Eux autres, ils ont vu des choses comme je vous ai dit. Quand on pense on avait, Deuxième Guerre ils se sont mariés, une semaine après ils sont partis cinq ans. Ils se sont entraîné pour trois ou quatre ans, ou cinq ans avec des gars qu’ils ont connus comme frères puis là quelques secondes en Normandie, morts à côté d’eux ou par accident, en France; marcher sur des mines ou des bombes tombées sur eux. Eux autres ils ont eu de la misère, puis j’ai un énormément de respect pour eux. J'admire beaucoup les cérémonies qui se font aujourd'hui, Juno Beach, à Dieppe deux ans passés. En réalité, maintenant quand je le mentionne, le point haut de ma carrière militaire, c’était deux ans passés. C’était plus que dix ans après ma retraite, j’ai eu le privilège de représenter Dieppe, Canada, à Dieppe, France, comme un ancien combattant, puis j’étais respecté, accueilli comme un héros. C’était le point haut de ma carrière.

Description

M. Cormier évoque la fierté qu’il éprouve pour son service militaire mais aussi tout le respect qu’il a pour les vétérans des grandes guerres.

Charles Cormier

M. Cormier est né à Moncton le 3 avril 1952. À l'âge de 16 ans, il se joint à la milice et entretient l'idée de devenir officier de char blindé, mais une fois enrôlé pour de bon, il préfère devenir pilote. Après avoir obtenu son brevet de pilote, il est envoyé prendre part à la guerre du Golfe, où il devient pilote d'hélicoptère Sea King. Il y reste jusqu'au jour de la Victoire et revient au Canada le 7 avril 1991. Deux mois plus tard, après 24 ans de service, il quitte les forces et devient inspecteur d'aviation civile pour Transport Canada. Aujourd'hui, en plus de dessiner des plans de procédure d'atterrissage pour les aéroports, il sert également le public en tant que conseiller municipal pour la ville de Dieppe au Nouveau-Brunswick.

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