Le courage de la résignation
Des héros se racontent
Le courage de la résignation
Puis là, dans l’automne, c’était plus au nord là, à Ortona.
Là j’ai passé l’hiver là.
On était là dans la bataille là,
on était tout le temps proche là.
Mais des fois on allait, on (inaudible)...
la munition quand même. On allait les porter,
les gros, les petits canons là. Tu voyais que (inaudible)...
c’était pas mal loin. On voyait les Germans là en avant,
quand on allait porter. On pensait rien qu’à son ouvrage.
On avait rien que ça à faire, fallait prendre une chance.
C’était meilleur que d’être - comment est-ce qu’ils appeliont
ça là, ceux qui combattiont là - l’infantry.
Oh j’ai eu des close calls, mais ça fait rien.
Des fois il passait un airplane là, les Germans là,
puis ils shootaient après nous autres,
fessait le truck là, ça me faisait pas rien.
Y’avait une fois là, c’était un beau chemin,
on drivait puis on voyait de loin et puis trois planes qui
veniont... j’ai pensé, ils tiriont sur le chemin là,
il avait d’army truck. So j’arrête ça, à l’emergency,
je saute en bas puis j’étais droite sur le fet
d’une trunk - comment est-ce qu’on appelons ça - sous le
chemin là, y’avait un culvert, (inaudible), y’ont passé.
J’ai sorti puis j’ai reparti. Ils avont fessé je crois une fois,
quelques endroits. Je sais pas là (inaudible)...
j’avais rien dans mon camion. Anyways ça a passé.
C’est des chances qu’on prenait, on allait là pour ça.
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