Sélection de la langue


Recherche sur veterans.gc.ca

Les ânes des montagnes d’Ortona

Des héros se racontent

Les ânes des montagnes d’Ortona

Les fermiers par là, les fermiers en bas, ils restaient sur la montagne. Et puis le matin, ils descendaient avec leurs ânes, j’entendais ça, une heure du matin, quatre heures du matin, ils descendaient avec leurs ânes, travailler. Le soir, des fois, ça allait jusqu’à huit, neuf heures du soir là (inaudible). Ils ont toute disparu, au fet de la montagne. Des fois là, l’hiver surtout là, sur les fets des montagnes là, c’était glacé, y’avait de la neige là et puis il fallait mettre ses chaînes sur les roues, les quatre roues. Une fois, on monte sur une montagne puis j’ai, quand j’étais en haut, on allait par là puis on faisait le tour comme ça tu sais, et puis j’ai compté huit chemins. Ça montait tout le temps, c’est comme ça, au sommet de la montagne, c’était une grosse montagne. Une journée, j’avais des ânes sur mon truck, j’avais cinq. J’avais été les chercher là sur la montagne là. C’est là qu’ils étiont toute. Et puis on a eu un orage, du tonnerre puis on était droite dedans. C’est pas beau ça. Les ânes, oh, ils aviont peur ça fait qu’ils ont sauté en bas. Anyway, ça a passé. Ils sautiont pas en bas pour mourir. Ils ont été pris là. Ils faisaient du train. Intervieweur : Dites-nous, à quoi ils servaient, les ânes? Vous les apportiez au Front, j’imagine? À quoi ils servaient les ânes, M. Gallant? Ils portiont la munition ou quoi de même au régiment. Ah oui. Dans l’Italie là, ils usiont de ça, les ânes. Intervieweur : Alors les soldats embarquaient sur les ânes pour se transporter? Non, je ne crois pas, je crois que c’était pour amener les munitions, de quoi de même. Intervieweur : Transporter? Oui, transporter là...

Continuer à regarder

Date de modification : 
Partagez cette page