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Anecdotes comiques

Des héros se racontent

Transcription
Pas mal de monde prenait un coup dans ce temps-là. Pis le commmandant… on était à une ferme pis le commandant de peloton avait détaillé le sergent de peloton à garder une barrière, une barrière de ferme, une grande barrière, c'était à peu près cette longueur-là, là, t'sais. Haute de même là. Y'avait défendu de partir de là. Pis nous autre, on s'était ramassé en face dans un petit café. On prenait un verre. Un moment donné, on voit arriver le sergent dans la taverne. Là il commence à se faire… l'officier commence à l'engueuler, hein. Il dit : « J't'avais dit de… j't'avais détaillé pour garder la barrière. Regarde ce que tu viens faire ici. » Y'avait décroché la barrière pis il l'avait transporté l'autre côté de la rue. (rires) Y'est allé montrer ça à l'officier. Il dit : « Je la garde la barrière. Elle est là. » (rires) Une autre fois, on était dans une grange, on couchait dans la grange. T'sais des grosses poutres à ciel ouvert là t'sais, juste la pièce. Y'a des poules qui sont là, pis notre sergent était en-dessous de la poutre. Un moment donné y'a une poule qui lâche des crottes. Pis c'est qu'en tombant de cette hauteur-là, ça c'est tout éffoiré sur lui. (rires) Interviewer : J'imagine que vous avez mangé d'la poule c'te soir-là !(rires) Pas mangé, pas mangé ! (rires)
Description

On peut rire partout, même à la guerre ! M. Boivin nous raconte quelques moments cocasses.

Adrien Boivin

Ayant acquis de l’expérience militaire en tant que réserviste, c’est comme instructeur que M. Boivin commence sa carrière militaire professionnelle; il est alors spécialiste en gaz toxiques (gaz de guerre). Engagé avec le Régiment de la Chaudière, il est stationné à divers endroits au Canada (Rimouski, Valcartier, Lauzon), mais à titre de volontaire, il se retrouve assez rapidement dans un dépôt d’effectifs en Angleterre, en 1943. À la mi-juin 1944, quelques semaines après le jour J, il est envoyé au front comme renfort pour le Régiment de Maisonneuve. C’est là, dans un peloton de pionniers, qu’il apprend le métier de démineur, qu’il pratique jusqu’à la fin de la guerre. Il se rend jusqu’aux Pays-Bas, est fait prisonnier puis libéré, avant d’être rappelé en Angleterre afin de former de nouvelles troupes de renfort. C’est là qu’il vit la fin de la guerre. Il quitte la vie militaire en 1946. Depuis, il est retourné plus de vingt fois en France afin de retrouver de vieilles connaissances de guerre et prendre part à diverses activités de Souvenir.

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada
Durée :
1:21
Personne interviewée :
Adrien Boivin
Guerre ou mission :
Seconde Guerre mondiale
Branche :
Armée
Grade militaire :
Caporal

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