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Remembrance Day

La force francophone

Le jour du Souvenir Je trouve ça dommage que c’est pas plus… que les journals, les journaux, la presse font pas assez de… Le jour du Souvenir, là, je trouve ça regrettable que la télévision n’en parle presque pas… Les journaux, là, autrefois, je m’en rappelle, la journée du Souvenir, la journée, le Nouvelliste ou les journaux, ils avaient un beau coquelicot sur la page frontispice, puis la guerre, puis… Aujourd’hui, si nous autres on demande pas à un journaliste de nous rencontrer, il se passera rien. Ils vont aller au cénotaphe, puis ils vont poser le cénotaphe puis c’est tout. Mais on parle presque pas, on demande presque pas aux vétérans de se présenter. Aujourd’hui, il y en a de moins en moins, mais on reproche ça quand même. Surtout, surtout au Québec, on est des oubliés. On se promène avec ça, puis les enfants nous demandent où c’est qu’on a pris ça. Tsé, il y a pas d’histoire au Québec. On sait que c’est pas c’est pas un peuple de guerriers qu’on appelle. Mais après ce qui s’est fait en 39-45, me semble que c’est surtout quand on regarde ailleurs, dans les provinces de l’ouest, dans le Nouveau-Brunswick, quand même, j’ai vu du monde, puis j’y ai été faire un tour, c’est, c’est ressenti plus, les anciens combattants qu’au Québec. Au Québec, on est isolés. On parle presque pas de nous autres. Interviewer - Pourquoi vous pensez? Parce que nos gouvernements, ici, c’est toujours l’affaire de, c’est toujours l’affaire du, du, de l’anglais, puis le français, puis l’affaire de la souveraineté. Ça a tué le peu qui restait, on l’a plus. Nos dirigeants se sont pas assez occupé de nous autres. Puis les journaux ont pas embarqué. Les journaux ont lâché comp… . . presque complètement.

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