Le fort Edward a été construit en juin 1750 pour protéger la voie terrestre entre Annapolis Royal, l'ancienne capitale de la Nouvelle-Écosse, et Halifax, la nouvelle capitale, fondée en 1749. À l'automne de 1755, Le fort Edward servit de quartier général lors de la déportation d'environ 1 200 Acadiens des villages de Piziquid. Quelques Acadiens réussirent cependant à échapper à la déportation et de petits groupes de fuyards furent détenus au fort au cours des années suivantes.
Au cours de la Révolution américaine, les autorités militaires réparèrent le fort et y postèrent une garnison pour protéger la région des attaques surprises des Américains. Lorsque la guerre a éclaté entre la Grande-Bretagne et les États-Unis en 1812, les autorités militaires craignaient une attaque contre la région de Windsor. Le fort Edward a alors été réparé à la hâte, puis occupé. Pendant la première Guerre mondiale, le fort servit également de camp aux troupes de la vallée de l'Annapolis en partance pour l'Europe. Il ne reste plus aujourd’hui que le blockaus, le plus vieux des 200 qui furent construits au Canada et le plus vieux qui existe encore en Amérique du Nord.
Un sentier du programme Le Canada se souvient longe le périmètre de la propriété.