Très bien accueillis par les citoyens à Dubaï

Des héros se racontent

Très bien accueillis par les citoyens à Dubaï

Transcription

Les citoyens, c'était des citoyens assez intéressants. Il y a beaucoup de richesses avec l'huile, le pétrole. Je crois qu'ils nous respectaient beaucoup pour être là, pour gagner la liberté de leurs voisins. Moi, j'ai toujours respecté les gens, puis tout de suite ils m'ont respecté. J'ai rencontré des gens, notre navire le Protecteur était un navire d'approvisionnement, alors il fallait entrer au port de Dubaï souvent pour ramasser les autres produits, pour amener aux autres bateaux. Aussi, on avait besoin de faire des réparations pour un système de mitrailleuses qu'on avait à bord pour défendre notre bateau. J'ai eu l'occasion de visiter partout à Dubaï qui est une ville de 200 000 personnes. C'est des gens accueillants, ils travaillent fort, mais l'argent est là. C'est très, très évident. Ils nous ont respectés beaucoup. On a été demandés de ne pas aller en uniforme en ville, si possible, pour pas déranger les gens et on a été très bien accueillis par tout le monde.

Description

M. Cormier raconte qu’il a visité Dubaï à plusieurs occasions lors de la guerre et parle de ses impressions de la population.

Charles Cormier

M. Cormier est né à Moncton le 3 avril 1952. À l'âge de 16 ans, il se joint à la milice et entretient l'idée de devenir officier de char blindé, mais une fois enrôlé pour de bon, il préfère devenir pilote. Après avoir obtenu son brevet de pilote, il est envoyé prendre part à la guerre du Golfe, où il devient pilote d'hélicoptère Sea King. Il y reste jusqu'au jour de la Victoire et revient au Canada le 7 avril 1991. Deux mois plus tard, après 24 ans de service, il quitte les forces et devient inspecteur d'aviation civile pour Transport Canada. Aujourd'hui, en plus de dessiner des plans de procédure d'atterrissage pour les aéroports, il sert également le public en tant que conseiller municipal pour la ville de Dieppe au Nouveau-Brunswick.

Catégories