Se battre sans relâche
Des héros se racontent
Se battre sans relâche
Transcription
Description
M. McDuff raconte qu'il est difficile de se laver et de se de se faire la barbe quand il faut livrer combat pendant 55 jours.
Germain McDuff
M. McDuff est né le 26 septembre 1921. Il s'est enrôlé avec le Régiment de la Chaudière le 24 juin 1940, à Westmount, au Québec, alors qu'il avait 18 ans et qu'il était célibataire. M. McDuff est très jeune lorsque son père quitte le foyer familial pour aller vivre ailleurs. M. McDuff passe quelques jours à La Citadelle de Québec, ainsi qu'à Valcartier où il subit son examen médical et poursuit un peu d'entraînement. Il se rend ensuite à Halifax où il s'embarque sur un paquebot pour l'Angleterre. Là-bas, il s'entraîne de façon intensive pendant deux ans. Il fait le débarquement en Normandie et participe à plusieurs batailles contre les Allemands en France et en Belgique. Il reste en Europe jusqu'en juin 1945. À son retour au Canada, il trouve un emploi chez un ancien employeur. Il y travaillera pendant 47 ans.
Catégories
- Médium :
- Vidéo
- Propriétaire :
- Anciens Combattants Canada
- Durée :
- 02:20
- Personne interviewée :
- Germain McDuff
- Guerre ou mission :
- Seconde Guerre mondiale
- Emplacement géographique :
- Europe
- Campagne :
- La bataille de Normandie
- Branche :
- Armée
- Grade militaire :
- Caporal
Continuer à regarder
Enrôlement et début de l’entraînement
M. McDuff s'est enrôlé dans l’armée le 24 juin 1940, à Westmount, au Québec, avec le Régiment de la Chaudière. Il commence son entraînement à Valcartier.
Préparatifs pour le déploiement
Après avoir passé quelques jours à Valcartier et subi un examen médical, M. McDuff attend des instructions pour son départ outre-mer.
La traversée
À Halifax, M. McDuffl s’embarque sur un vieux paquebot de croisière pour se rendre en Écosse. Il souffre terriblement du mal de mer. À destination, il embrasse le sol tellement il est heureux d’être sur la terre ferme.
Les cours et l’entraînement
Il quitte l'Écosse pour se rendre à Aldershot, en Angleterre, où il restera deux ans pour s'entraîner. Il sera nommé sergent-instructeur.
La discipline
M. McDuff raconte qu’après un congé de 48 heures, il a été dépouillé de son insigne de sergent pour devenir caporal. C’était au moment où les Allemands avaient commencé à bombarder l'Angleterre. Pendant son congé, il a dû se cacher dans des tunnels souterrains. Il est arrivé à sa base en retard, et on l'a déclaré « absent sans permission ».
Le débarquement (1re partie)
M. McDuff parle du débarquement en Normandie. Il voit beaucoup de cadavres dans l’eau. N’ayant jamais appris à nager, il craint davantage la mer que les tirs des Allemands.
Le débarquement (2e partie)
M. McDuff décrit comment il a vécu le débarquement en Normandie.
La veille du débarquement
M. McDuff parle des inquiétudes qu'il avait la veille du débarquement. Il pensait surtout à sa famille et à ses soldats.
Le moral dans sa section
M. McDuff parle de ses hommes et de la façon dont il les traitait. Il parle aussi de ce qu'il ressentait lorsqu’il apprenait que ses camarades étaient blessés ou morts au combat.
Le retour au Canada
M. McDuff apprend qu’il sera rapatrié au Canada sous peu. Il passe quelques jours à Cherbourg, en France, en attendant qu’un bateau le ramène à Halifax.
Blessé au combat
M. McDuff parle de la blessure qu’il a subie durant la bataille de Caen.
Encerclé par les Allemands
M. McDuff parle du temps où ils ont été encerclés par les Allemands pendant 24 heures.
Prisonniers de guerre et les Desert Rats
M. McDuff parle des « rats du désert ». Il décrit Falaise comme étant la pire place qu’il a vue durant la guerre.
Relève entre unités et reprise des positions perdues
M. McDuff parle des messages codés qu’ils ont entendus à la radio. Il décrit aussi la journée où ils ont été relevés par les Anglais.
La mort du Lieutenant Ladas
M. McDuff décrit en détail comment ils ont vengé la mort de leur ami.
L’adaptation après la guerre (partie 1)
M. McDuff raconte ce qu'il a ressenti lorsqu'il est revenu chez lui, après la guerre. Son père ayant abandonné sa famille, il était soutien de famille à un très jeune âge.
L’adaptation après la guerre (partie 2)
M. McDuff parle de l’entraînement qu’il a reçu outre-mer et comment cela a contribué à l'endurcir, même après la guerre.
L'adaptation après la guerre (partie 3)
M. McDuff cherche du travail à Montréal. Il a la chance de retourner chez son ancien employeur où il travaillera pendant 47 ans.
Réflexions d’après-guerre
M. McDuff fait part de ses réflexions sur sa participation à la guerre.
- Date de modification :