Le débarquement (2e partie)
Des héros se racontent
Le débarquement (2e partie)
Là, les corps, tu sais que y’en a eu des morts cette journée-là.
Ça, c’était dur, ça. Puis nous autres, dans le centre,
on a bifurqué sur le bon moment.
Mais, excepté, que le, le, le commandant anglais là,
pour la LCT, il a donné son signe, puis la trappe a descendu,
avant, avant le temps, ça fait que c’est pour ça
qu’on a (inaudible). Il ne prenait pas de chance d’aller
trop bas parce qu’on (inaudible) disons serré sur le côté,
sur le côté droit là, puis lui dans son idée.
C’est sûr que j’aurais fait la même chose moi.
Si elle a sauté là, elle ne sautera plus, elle a sauté.
La détonation puis toute là, le blast,
c’est assez pour faire sauter ça. Puis à droite,
bien là on a rentré puis là on était à l’eau.
Rendu à l’eau, rendu sur le mur Atlantique,
le fameux mur Atlantique, là on a passé 2 heures et demie
là à attendre, ça refoulait. Ça fait que là si tu passes
2 heures et demie là, toi t’es là, celui qui est là en arrière,
il est supposé être là lui, il est là,
puis là bien si t’arrêtes là, bien le renfort est loin,
l’artillerie et toute. Ça fait que là, ça marche plus.
Finalement là, y’a un régiment de tank qui a débarqué.
Là, mon officier en question a demandé aux tanks de faire une
brèche là, juste là là. Y’a faite une brèche,
y’est rentré là-dedans là avec le tank,
les obus (inaudible) l’eau là. Y’a faite une brèche,
nous autres on a passé, rien que pour passer.
D’un coup qu’on pouvait passer et que des hommes pouvaient
passer pour déblayer, ça déblayait puis ça rentrait puis ça
courait là-dedans pour débloquer.
Puis, de l’autre bord là bien il fallait qu’on y aille pour
bûcher là, là-dedans fallait qu’on les sorte de là.
Ça y’allait avec des grenades, du mortier;
à part de ça on avait un bon support de l’aviation.
L’aviation était là, les anglais puis les canadiens à part ça,
Royal Canadian Air Force, c’était marqué.
Dire comme le gars, on était sûr de notre affaire,
tu sais, on a du support en l’air, bien, en bas,
on va faire notre job. On va avancer, on va marcher.
Là ça marchait, ça a commencé là, des grenades ici.
On n’était pas sûr d’une place, d’une maison, envoyons...
les civils n’étaient pas supposés d’être là parce qu’on
avait eu... les civils avaient été avertis la veille.
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