Les jeux de brigade remportés par le 22e en Allemagne
Des héros se racontent
Transcription
Intervieweur : À quoi ressemblait une journée typique?
Là-bas, le matin, rassemblement, parade, inspection de l'adjudant,
l'adjudant-maître ou de l'officier de temps en temps.
Après ça on avait beaucoup d'entretien à faire sur nos véhicules.
Parce que c'était, la première brigade là-bas,
mes excuses, la 4e brigade,
était mécanisée au complet, beaucoup,
beaucoup, des milliers de véhicules.
Nous au bataillon
on avait beaucoup de véhicules transporteurs de troupes,
des TTB dans le langage abrégé.
C'était des véhicules qui avaient besoin de beaucoup de maintenance,
beaucoup de vérifications, travailler sur les chenilles.
Dans le langage, on disait torquer les tracks.
On était fiers d'appartenir à un régiment Canadien-français,
mais dans notre canadien-français, beaucoup de termes anglophones
étaient utilisés parce que c'est ça qui se disait.
Ces véhicules-là nous demandaient beaucoup de temps.
On avait des périodes, des avant-midis,
même des après-midis souvent, nettoyage.
Il fallait les garder très propres
parce qu'il pouvait arriver n'importe quoi.
On avait à certaines périodes, il fallait faire des tests,
il fallait se promener autour de la piste d'atterrissage
qui faisait environ 10 kilomètres pour les dérouiller,
les promener un peu, voir comment ils fonctionnaient.
Ça faisait partie de la routine.
Ça engageait beaucoup de temps,
les véhicules demandaient beaucoup de temps.
À travers ça, il y avait des cours qui se donnaient, des cours de mortier,
des cours de reconnaissance, des cours de communication,
des cours de véhicule chauffeur-roue, même là-bas,
il y en a qui n'avaient pas de permis de conduire.
On avait beaucoup d’entraînement physique aussi,
c'était régulier à tous les jours.
Annuellement, durant le temps que le 22 était en Allemagne,
sur la base de Lahr entre autres, le général ordonnait,
une fois par année des jeux de brigade.
Ça comprenait du lancer du javelot, le disque, on avait du Parloff,
c'était de la course à relais, on avait beaucoup d'activités,
du souque à la corde entre autres.
Les unités majeures, il y avait le 22e,
il y avait le RCR (Royal Canadian Regiment),
qui étaient eux autres basés à Baden-Baden dans le temps,
et l'artillerie, qui était sur notre base, les blindés.
C'était des unités de combat.
De par ma connaissance, les 3 ans que j'ai été là,
les 3 jeux de brigade que j'ai fait,
on a remporté les olympiades les 3 fois.
Mais après ça, quand je suis parti de l'Allemagne,
ils ont été remportés encore par le 22
et ainsi de suite pendant environ 16 ans.
Les autres unités essayaient
mais jamais ils n'ont pu battre les 22 là-dessus.
C'est notre petite gloire à nous autres.
J'ai beaucoup de respect pour les RCR,
j'ai eu des bons amis du côté des RCR.
J'ai travaillé avec eux autres aussi.
Hélas, c'était les 22 qui gagnaient.
Les jeux de brigade en Allemagne, c'était le 22e.
C'est dommage que le caporal Juneau
ne soit pas là pour vous en parler,
si vous avez une chance de rencontrer le caporal Juneau,
c'était l’entraîneur, il a fait un travail excellent,
un nom qu'il ne faudrait pas oublier.
Description
M. Gingras explique une journée typique en Allemagne et parle des compétions sportives pour motiver les troupes.
Clément Gingras
M. Gingras est né en 1952 à Neuville. Il s’est enrôlé à 24 ans. Il a été fantassin, chauffeur, servant de mortier et a œuvré au poste de commandement des communications. M. Gingras a servi outre-mer à Lahr en Allemagne et à Chypre avec le 3e bataillon du Royal 22e Regiment
Catégories
- Médium :
- Vidéo
- Propriétaire :
- Anciens Combattants Canada
- Date d’enregistrement :
- 2 décembre 2013
- Durée :
- 3:49
- Personne interviewée :
- Clément Gingras
- Guerre ou mission :
- Forces armées canadiennes
- Emplacement géographique :
- Allemagne
- Branche :
- Armée
- Unité ou navire :
- Royal 22e Régiment
- Grade militaire :
- Sergent
- Occupation :
- Infanterie
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- Date de modification :