Obstacles sur les plages

Des héros se racontent

Obstacles sur les plages

Transcription

Ah bien, que dis-je Allemandes, Anglaises, contre les Allemands. Et c'est à ce moment qu'on a découvert que Monsieur Rommel, le grand général allemand, il commençait à nous rendre la vie difficile là où on devait atterrir. Et il avait construit des énormes - comment est-ce qu'on appellerait ça - vous savez, le jeux des enfants qui lancent une balle et puis y ramassent des petites pièces de.... Interviewer : Des croisés? Des croisés, il y a un nom pour ça, le non m'échappe. En tout cas, les croisés. Mais il en construisait lui 7 pieds de hauteur en métal. Bien un obus, ça affecte pas ça. Mais comment déménagez-vous ça? Si vous le tournez, ça tombe d'un côté puis ça reste là, puis il l'avait installé ça au complet. Nous, ça nous ennuyait sérieusement. Alors on a demandé aux Anglais d'envoyer quelques hommes grenouilles avec des mesures puis des verniers, pour mesurer la hauteur, l'épaisseur, la largeur de ces objets, puis de retour au pays, on a obtenu du ministère approprié anglais, le métal, l'acier requis, pour reproduire ça à Bournemouth. Mais, comment s'en débarrasser? Comment s'en débarrasser? Alors c'est le colonel d'ingénierie, Bob Cassidy d'Ottawa, qui m'a dit: « C'est bien simple, on prend un grand caterpillar, puis on attache, fait attacher des cordes à crochet au milieu de ces obstacles, puis qu'on laisse un soldat là. Quand viendra le caterpillar, il accrochera ces obstacles puis il ira à l'autre rangée, puis on fera un passage. Mais on blindera nos caterpillars. Mais c'est les pauvres petits sapeurs, les pauvres petits gars du corps de génie, qui ont dû débarquer parmi les premiers avec les cordes autour du corps, puis se protéger derrière ces pièces, attachés pour se frayer un chemin de cette façon là. Alors, c'est la façon de planifier puis de contrer ce que faisaient, par exemple, dans ce secteur-là, les Allemands.

Description

M. Côté raconte comment ils se débarrassaient de certains obstacles sur les plages lors du débarquement.

Ernest Côté

Né le 12 juin 1913, M. Ernest Côté a grandi dans sa ville natale d'Edmonton, en Alberta. Son père, Jean-Léon, a été arpenteur-géomètre ainsi que législateur et fut nommé par la suite sénateur. Sa mère, Cécile (née Gagnon), est restée au foyer pour élever la famille de cinq garçons. Avant la guerre, M. Côté a exercé le droit en Alberta. Il s'est enrôlé dans l'armée à Québec, en novembre 1939. Ses quatre frères ont aussi répondu à l'appel - trois d'entre eux ont servi au Canada, et l'autre outre-mer à titre de pilote. M. Côté a d'abord servi au sein du Royal 22e Régiment à titre de commandant de peloton (lieutenant) et adjudant. De 1943 à 1944, il a été affecté à l'état major de la 3e Division d'infanterie canadienne. Il a été promu au grade de colonel. Il est resté quatre ans et demi en Angleterre, et a débarqué en France le jour J. Il a servi dans le nord-ouest de l'Europe, jusqu'à Nimègue aux Pays-Bas. Il a reçu diverses médailles de campagnes, de même que l'Ordre de l'Empire britannique. M. Côté est demeuré dans les forces armées après la guerre à titre de capitaine-adjudant adjoint et ensuite à titre de général au Quartier général de la Défense nationale. Il a également été 2^e 1er secrétaire au ministère des Affaires étrangères, sous-ministre adjoint et sous-ministre au ministère des Affaires du Nord, sous-ministre du ministère des Anciens Combattants, et sous-solliciteur général et ambassadeur du Canada en Finlande. Aujourd'hui, il est bénévole au sein de nombreuses organisations, notamment l'Hôpital Montfort et la Société de géographie royale du Canada. Pendant ses loisirs, M. Côté s'adonne à la pêche et il aime voyager. Il a quatre enfants et quatre petits-enfants.

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