Cinq premières pour les femmes canadiennes servant dans l’armée

Cinq premières pour les femmes canadiennes servant dans l’armée

Des générations de femmes ont servi dans les Forces armées canadiennes. Certaines d’entre elles ont été les premières à franchir un obstacle ou à ouvrir la voie pour les autres. Voici cinq premières dignes de mention pour les femmes canadiennes servant dans l’armée.

1914-1918 : Les femmes servent comme infirmières militaires.

Quelque 2 800 femmes ont servi en qualité d’infirmières dans le Corps de santé royal canadien au cours de la Première Guerre mondiale. Connue sous le nom d’infirmières militaires, bon nombre d’entre elles travaillaient à l’étranger dans les hôpitaux militaires ou à bord des navires-hôpitaux. Au Canada, elles soignaient les soldats blessés qui étaient revenus chez eux, mais nécessitaient des soins pour les blessures qu’ils avaient subies pendant la guerre.

1941 : Les femmes sont membres des Forces armées à temps plein.

En 1941, le Canada a commencé à recruter des femmes pour un service à temps plein dans trois nouvelles organisations militaires. Les groupes étaient les suivants : le Service féminin de l’Armée canadienne, la Division féminine de l’Aviation royale du Canada, et le Service féminin de la Marine royale du Canada. Les femmes occupaient des postes traditionnels tels que des emplois de commis ou d’opératrices téléphoniques. Elles effectuaient également des tâches inhabituelles, en servant en qualité de mécaniciennes, d’arrimeuses de parachutes et de conductrices d’équipement mobile lourd. Mary Greyeyes Reid était l’une de ces femmes. Elle fut la première femme autochtone à s’engager dans les Forces armées du Canada, en se portant volontaire pour entrer dans le Service féminin de l’Armée canadienne en 1942.

1980 : Trois Canadiennes deviennent pilotes dans l’Aviation royale canadienne.

En 1980, les Forces armées canadiennes ont ouvert le groupe professionnel des pilotes aux femmes. Trois femmes sont vite devenues pilotes dans l’Aviation royale canadienne. Il s’agissait des capitaines Dee Brasseur, Leah Mosher et Nora Bottomley. Le capitaine Brasseur est également devenue en 1989 l’une des deux premières femmes au monde à piloter le chasseur CF 18 Hornet. Mentionnons également le sous lieutenant Inge Plug, qui est devenue la première Canadienne à piloter un hélicoptère militaire, ainsi que le lieutenant Karen McCrimmon, la première femme navigatrice aérienne au sein des Forces armées canadiennes.

1989 : Une femme termine l’entraînement de soldat d’infanterie.

En 1989, le soldat Heather Erxleben est devenue la première femme soldat d’infanterie. Elle y est parvenue lorsqu’elle a obtenu son diplôme de l’école de combat du Princess Patricia’s Canadian Light Infantry (PPCLI). Elle a servi dans le 3e bataillon du PPCLI après avoir suivi un cours de 16 semaines.

2012 : Une femme reçoit la Médaille de la vaillance militaire.

Le capitaine Ashley Collette a été la première femme à recevoir la Médaille de la vaillance militaire. Elle l’a méritée pour avoir servi en tant que commandant de peloton de combat en Afghanistan. La Médaille de la vaillance militaire est la troisième récompense au Canada en importance qui honore la vaillance militaire. Seules l’Étoile de la vaillance militaire et la Croix de Victoria sont plus prestigieuses.

Date de publication : 2020-02-11


 

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