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Major (à la retraite) Kerry Mould

Kerry Mould a toujours rêvé de participer à une mission des Nations Unies. Douze années après son enrôlement, il a enfin eu sa chance. Il a participé à des missions de maintien de la paix au Timor-Oriental et sur le plateau du Golan.

Ottawa, Ontario

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Timor-Oriental Le plateau du Golan

S'est enrôlé

1989

Affectations

  • Goose Bay, T-N-L
  • Winnipeg, MB
  • Trenton, ON
  • Ottawa, ON

Expérience opérationnelle

  • 2001-02 : Timor-Oriental
  • 2003-04 : Le plateau du Golan

Après s’être enrôlé dans les Forces armées canadiennes en 1989, il a reçu son instruction de base à Chilliwack (Colombie-Britannique), puis est devenu ingénieur en construction. Il a ainsi suivi les traces de son grand-père, qui avait assumé le même rôle pendant la Seconde Guerre mondiale. Son grand-père a aidé à construire la route de l’Alaska et des aérodromes au Canada et en Alaska.

Au cours des 10 années suivantes, il a été affecté à des sections du génie partout au pays, notamment à Goose Bay, au Labrador et à Winnipeg, au Manitoba.

« Je me fiche de la mission, je veux juste partir en mission. »

Malgré les nombreuses affectations dans des bases des Forces canadiennes au Canada, il rêvait toujours de participer à une mission internationale de l’Organisation des Nations Unies (ONU).

« La section précise qui s’occupait de tous les déploiements du personnel de la Force aérienne dans les missions de l’ONU se trouvait à l’étage inférieur au mien, dit-il. Je suis donc descendu et j’ai insisté auprès des gars en disant, vous savez, je veux vraiment y aller, je me fiche de la mission, je veux juste partir en mission. »

Après avoir terminé le cours d’observateur militaire de l’ONU à la Base des Forces canadiennes (BFC) Kingston, il a été mis sur une liste de disponibilité d’urgence pour les missions de l’ONU. Au début de 2001, il a enfin eu sa chance; il a appris qu’il partirait en déploiement au Timor-Oriental dans le cadre des efforts de maintien de la paix au pays.

Kerry Mould (rangée du haut, 2e à partir de la gauche) et d’autres membres de la section de l’information au Timor-Oriental.

« J’étais excité. C’était l’aboutissement du travail accompli toute ma carrière, à ce moment‑là, j’étais dans l’armée depuis environ 12 ans », dit-il.

Avec deux autres Canadiens, il faisait partie de la deuxième et dernière rotation d’officiers d’état‑major canadiens au Timor‑Oriental d’octobre 2001 à mars 2002. Là‑bas, il a travaillé au quartier général de la mission, qui était chargé de commander toutes les forces de maintien de la paix au sein du pays. Au début, il pensait travailler comme ingénieur en construction pendant cette mission. Mais lorsqu’il est arrivé, il a appris que ce poste était pourvu et qu’il était affecté à la section de l’information.

« On ne s’en rend pas compte lorsqu’on vient d’un pays industrialisé très riche à quel point on prend tout pour acquis. »

À l’époque, le Timor-Oriental avait récemment obtenu son indépendance. Il était chargé de créer un guide qui décrivait les partis politiques existants, leurs positions et les bases de soutien à l’ONU, aux organisations non gouvernementales (ONG) et aux organismes d’aide œuvrant au pays.

« J’ai donc eu l’occasion de voyager et de rencontrer plusieurs dirigeants, poursuit-il. C’était une expérience fascinante. »

Il recueillait aussi des renseignements lors d’activités quotidiennes au pays et informait les commandants militaires, les ONG et les organismes d’aide dans la mission de l’ONU.

« Je suis parti en mars 2002, dit-il. C’était très difficile de bâtir un pays à partir de zéro. Et je l’ai vu de mes propres yeux. Il y avait beaucoup de chemin à faire pour arriver à un Timor‑Oriental. On ne s’en rend pas compte lorsqu’on vient d’un pays industrialisé très riche à quel point on prend tout pour acquis. »

En 2003, Kerry Mould a fait un déploiement d’un an sur le plateau du Golan, en Syrie, avant de retourner à la BFC Trenton.

Après une carrière militaire de 20 ans, il a pris sa retraite en 2009 alors qu’il travaillait comme ingénieur de niveau un pour le vice-chef d’état-major de la Défense à Ottawa.

Depuis, il a été reconnu pour son travail au sein de l’Association Canadienne des Vétérans des Forces de la Paix pour les Nations Unies. Il a reçu la Mention élogieuse du ministre des Anciens Combattants pour son travail à la section John Gardam de l’Association, notamment l’activité commémorative annuelle tenue à Réconciliation : Le monument au maintien de la paix à l’occasion de la Journée nationale des Gardiens de la paix à Ottawa.

Avec courage, intégrité et loyauté, Kerry Mould a laissé sa marque. Découvrez d’autres histoires.

Vous pouvez également écouter son épisode de balado.


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