Les eaux canadiennes
Des héros se racontent
Les eaux canadiennes
Là j’ai, j’avais seulement dix-sept ans. Là j’ai voulu... j`ai
rentré dans l’actif comme... mécanique... Mechanical
Engineering. En français ça se traduit pas vraiment, ça c’est
le terme qu’on utilise là-bas. Ça me donnait des avantages que
j’avais déjà utilisés, donc je pouvais continuer là-dedans. Ça
fait que... c’était bon. Moi j’ai vraiment apprécié mon temps.
J’ai servi en haute mer, j’ai servi dans... nous autres... j’ai
été sur une frégate pour dix-huit mois, le H.M.C.S Lauzon. Et
pis notre travail nous autres, dans ce temps-là nous autres,
c’était de... c’était toujours la Guerre froide avec les
Russes... donc c’était de sortir les Russes qui venaient au
Fleuve St- Laurent. Pis ils venaient jusqu’à Québec des fois
avec les sous-marins pour faire du mapping du terrain, de la
mer, pour les sous-marins. Bien, il y avait des trollers,
toutes sortes de bateaux qui venaient. Puis là il fallait les
chasser des eaux de... des territoires canadiens. C’était notre
job de les escorter hors de... des eaux canadiennes. Une fois
c’est venu proche, les canons étaient crinkés puis toute
l’affaire là tu sais. C’est venu proche du, d’un désastre,
d’une bataille en mer. Puis finalement ils ont répond et pis là
ils ont dit « OK, on va sortir des eaux canadiennes » pis on
les a escortés jusqu’à deux cents milles des eaux canadiennes.
Bon bien là c’était fini, pis... On était toujours en travail.
C’est ça qui était vraiment notre travail. Là j`ai fais
dix-huit mois là-dessus, je suis revenu pour un autre cours. Tu
sais pour monter toujours... Ordinary Seaman tu commences
troisième classe, deuxième classe, première classe. Ça fait que
là j’étais rendu première classe dans mon... après mes cours.
Là je suis allé sur le Bonaventure qui était un porte-avion.
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