Trouble de l’hypofonction des glandes salivaires (xérostomie)

Ligne directrice sur l’admissibilité (LDA)

Date de création : 22 janvier 2025

Code CIM-11 : DA04.6

Code médical d'ACC : 52707 trouble de l’hypofonction des glandes salivaires (xérostomie)

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Définition

On appelle « dysfonction des glandes salivaires » tout changement important touchant le débit salivaire. La dysfonction des glandes salivaires peut se traduire par une augmentation (hyperfonction) ou une diminution (hypofonction) du débit salivaire.

  • L’hyperfonction des glandes salivaires, c’est-à-dire l’augmentation du débit salivaire, est appelée « sialorrhée ». Un symptôme courant de la sialorrhée est la salivation excessive.
  • Le trouble de l’hypofonction des glandes salivaires (HGS) est une réduction significative et mesurable du débit salivaire, qui est également appelée « hyposalivation ». La sécheresse buccale est un symptôme courant de l’hyposalivation.

La xérostomie est la sensation subjective d’avoir la bouche sèche. La xérostomie est un symptôme de trouble de l’HGS; une sensation de sécheresse buccale est néanmoins possible en présence d’un débit salivaire normal (notamment, en cas de respiration buccale). Certains facteurs comme la déshydratation, la respiration buccale, la dépression et/ou l’anxiété peuvent s’ajouter à la sensation ou à la perception de sécheresse buccale/xérostomie en tant que symptôme, plutôt que comme diagnostic établi.

Remarque :

  • Bien que la xérostomie et le trouble de l’HGS soient distincts et indépendants, aux fins de la présente ligne directrice sur l’admissibilité (LDA), un diagnostic de xérostomie sera accepté s’il répond aux critères diagnostiques de le trouble de l’HGS.
  • La xérostomie en l’absence d’hyposalivation n’est pas une affection invalidante aux fins des prestations d’invalidité d’Anciens Combattants Canada (ACC).

Norme diagnostique

Diagnostic

Anciens Combattants Canada (ACC) accepte le diagnostic de trouble de l’hypofonction des glandes salivaires posé par le dentiste traitant (D.D.S., D.M.D.).

Considérations relatives au diagnostic

Un diagnostic de trouble de l’HGS (hyposalivation) est confirmé en présence d’un débit salivaire non stimulé (sialométrie) inférieur à 0,1 ml/min. La sialométrie est la mesure du débit salivaire.

La sialométrie du débit salivaire non stimulé est réalisée dans le cadre d’une procédure simple en cabinet qui consiste à recueillir la salive au repos. La méthode de sialométrie la plus courante est la « méthode de drainage »; il s’agit de la norme acceptée à l’échelle internationale pour la mesure de la salive entière non stimulée. Le patient doit d’abord avaler toute sa salive, puis incliner la tête vers l’avant et laisser la salive s’écouler hors de sa bouche dans un récipient préparé, un flacon collecteur ou une éprouvette graduée pendant cinq minutes. La salive recueillie est ensuite mesurée à l’aide d’une seringue et la valeur obtenue est exprimée en ml/min.

Remarque : Lorsque les résultats de la sialométrie ne sont pas disponibles, un diagnostic de trouble d’HGS peut être accepté lorsqu’il est appuyé par des résultats cliniques compatibles avec l’hyposalivation.


Anatomie et physiologie

La salive est un liquide transparent qui contient principalement de l’eau, quelques électrolytes, du mucus et des enzymes. La salive nettoie la cavité buccale, maintient un pH neutre en exerçant un effet tampon sur les acides, fournit une protection antibactérienne et antifongique, et lubrifie les tissus buccaux.

Les glandes salivaires produisent et excrètent chaque jour entre 0,5 et 1,5 litre de salive dans la cavité buccale.

  • Le débit salivaire non stimulé est la quantité de salive sécrétée sans stimulation. Le débit salivaire normal non stimulé se situe entre 0,3 et 0,5 ml/min pendant l’éveil, et diminue de façon considérable pendant le sommeil.
  • Le débit salivaire stimulé désigne l’augmentation de la sécrétion salivaire contrôlée par le système nerveux autonome, sous l’effet d’une stimulation (mastication, goût ou odeur). Les signaux sensoriels sont envoyés au centre de la salivation dans le cerveau par les récepteurs des papilles gustatives, les ligaments parodontaux de la dent, le nez/système olfactif (odeurs) et les capteurs thermiques (température), qui activent l’innervation parasympathique et sympathique et provoquent ainsi la sécrétion de salive par les glandes salivaires. Le débit salivaire dépend des stimuli.
  • Le débit salivaire stimulé normal varie entre 1,5 et 2,0 ml/min.

Il existe deux types de glandes salivaires : les glandes salivaires principales, qui produisent la majeure partie de la salive, et les glandes salivaires accessoires (mineures), qui produisent moins de 10 % de la salive.

  • Les glandes salivaires principales (Figure 1 : Principales glandes salivaires) sont les suivantes :
    • Les glandes parotides sont situées de chaque côté du visage, devant les oreilles. Elles sécrètent la salive à partir des conduits parotidiens (ou canaux de Sténon), qui se trouvent près de la deuxième molaire supérieure. Les glandes parotides sont celles qui contribuent le plus à la sécrétion de salive stimulée par la mastication.
    • Les glandes submandibulaires sont situées de chaque côté de la bouche, sous la mandibule. Elles sécrètent la salive à partir des conduits submandibulaires (ou canaux de Wharton) qui se trouvent sous la langue au niveau du frein lingual.
    • Les glandes sublinguales sont situées dans le plancher buccal, de chaque côté de la langue, devant les glandes submandibulaires. Elles sécrètent de la salive à partir de multiples canaux excréteurs situés sous la langue, directement dans le plancher de la bouche.
  • Les glandes salivaires mineures, au nombre de plusieurs centaines, sont très petites, et sont présentes dans toute la bouche, tapissant la muqueuse des lèvres, des joues, de la langue et du palais.

Figure 1 : Principales glandes salivaires

Illustrations d'une vue de face et d'une vue latérale de la tête humaine, montrant l'emplacement des principales glandes salivaires et de leurs canaux. Il s'agit notamment des glandes parotides (devant les oreilles), des glandes sous-mandibulaires (sous la mandibule) et des glandes sublinguales (sous la langue). La salive est sécrétée dans la bouche par les canaux parotidiens, sublinguaux et sous-mandibulaires. Source : Anciens Combattants Canada (2024).


Caractéristiques cliniques

Le trouble de L’HGS est une dysfonction des glandes salivaires qui se caractérise par une réduction mesurable de la sécrétion salivaire (hyposalivation), ce qui provoque une sécheresse buccale.

Les signes cliniques de la sécheresse buccale peuvent comprendre les éléments suivants :

  • le miroir colle à la muqueuse buccale et/ou à la langue
  • salive mousseuse
  • langue lobulée/fissurée
  • perte de papilles gustatives
  • aucune accumulation de salive sur le plancher buccal
  • aspect vitreux de la muqueuse palatine
  • gencive lisse ou altérée
  • présence de débris alimentaires sur le palais (à l’exclusion des débris sous les prothèses dentaires)
  • pas d’écoulement de salive au moment de la palpation de la glande parotide et/ou de la glande submandibulaire
  • caries dentaires cervicales actives ou récemment restaurées (au cours des six derniers mois) sur plus de deux dents.

Trouble de l’HGS peut être causée par des maladies systémiques, des médicaments ainsi que la radiothérapie de la tête et du cou.

Trouble de l’HGS/la xérostomie induite par des médicaments résulte d’une réaction indésirable liée aux médicaments ayant des effets sur les glandes salivaires. Certains médicaments à action anticholinergique, sympathomimétique ou diurétique peuvent, selon la dose, avoir des répercussions sur les glandes salivaires. Toute réduction du débit salivaire est réversible; la fonction des glandes salivaires revient à la normale après l’arrêt du médicament.

Remarque : La prévalence de trouble de l’HGS et de la xérostomie chez les patients recevant de la chimiothérapie est d’environ 50 %. La fonction des glandes salivaires est généralement rétablie dans les 6 à 12 mois suivant le traitement.

Trouble de l’HGS/la xérostomie induite par la radiothérapie survient lorsque les tissus des glandes salivaires sont endommagés dans le cadre d’une radiothérapie de la tête et du cou. Les lésions tissulaires dépendent de la dose cumulative de rayonnement et de la quantité de tissu des glandes salivaires incluse dans le champ d’irradiation. Les effets se font sentir sur les glandes salivaires dès la première semaine de traitement, et la sécrétion salivaire continue de diminuer jusqu’à trois mois après la radiothérapie. Les doses supérieures à 60 grays (Gy) entraînent généralement un trouble de l’HGS grave et irréversible.

Dans le passé, les études épidémiologiques ne faisaient pas de distinction entre la sensation subjective de sécheresse buccale (xérostomie) et trouble de l’HGS (hyposalivation). Cette façon de faire a entraîné une grande variation dans la prévalence déclarée, les estimations allant de 1 % à 65 % de la population. Au moment de la publication de la présente LDA, on estimait dans la littérature scientifique et médicale que l’hyposalivation touchait 10 % à 20 % de la population adulte, et que 30 % de ces personnes présentaient une xérostomie.

La prévalence de l’hyposalivation est plus commune chez les personnes de sexe féminin et augmente avec l’âge, en particulier chez les personnes prenant plus d’un médicament.


Considérations liées à l’admissibilité

Dans la présente section

Section A : Causes et/ou aggravation

Section B : Affections dont il faut tenir compte dans la détermination de l’admissibilité/l’évaluation

Section C : Affections médicales et dentaires courantes pouvant découler, en totalité ou en partie, de trouble de l’hypofonction des glandes salivaires (xérostomie) et/ou de son traitement

Section A : Causes et/ou aggravation

Aux fins de l’admissibilité à Anciens Combattants Canada (ACC), on considère que les facteurs suivants causent ou aggravent les conditions énumérées dans la section des définitions de la présente LDA, et peuvent être pris en considération avec les éléments de preuve pour aider à établir un lien avec le service. Les facteurs énumérés dans la section A ont été déterminés sur la base d’une analyse de la littérature scientifique et médicale actualisée, ainsi que des meilleures pratiques médicales fondées sur des données probantes. Des facteurs autres que ceux énumérés à la section A peuvent être pris en considération, mais il est recommandé de consulter un consultant en prestations d’invalidité ou un conseiller médical.

Les conditions énoncées ci-dessous sont fournies à titre indicatif. Dans chaque cas, la décision doit être prise en fonction du bien-fondé de la demande et des éléments de preuve fournis.

Facteurs

  1. Être atteint d’une maladie systémique au moment de l’apparition clinique ou de l’aggravation de trouble de l’HGS. Citons entre autres exemples :
    • syndrome de Sjögren
    • fibrose kystique
    • cholangite biliaire primitive
    • maladie du greffon contre l’hôte
    • maladie sclérosante liée aux immunoglobulines G4
    • amylose
    • sarcoïdose
    • tuberculose touchant les glandes salivaires
    • virus de l’immunodéficience humaine (VIH)
    • hépatite C
    • insuffisance rénale terminale nécessitant une dialyse.
  2. Être atteint d’une perturbation hormonale au moment de l’apparition clinique ou de l’aggravation de trouble de l’HGS. Citons comme exemples :
    • ovariectomie bilatérale
    • ménopause.
  3. Être atteint d’une affection des glandes salivaires au moment de l’apparition clinique ou de l’aggravation de trouble de l’HGS. Citons comme exemples :
    • aplasie ou agénésie des glandes salivaires
    • parotidectomie.
  4. Avoir reçu une radiothérapie par irradiation externe dans la région de la tête et du cou visant l’une des principales glandes salivaires avant l’apparition clinique ou l’aggravation de trouble de l’HGS.
  5. Avoir pris des médicaments d’ordonnance dont on sait qu’ils causent ou contribuent au trouble de l’HGS avant l’apparition clinique ou l’aggravation de trouble de l’HGS.

    Pour les besoins d’ACC, les médicaments pris en compte sont ceux qui provoquent des effets indésirables sur les glandes salivaires. Il peut s’agir entre autres des médicaments suivants :

    • médicaments utilisés pour soulager la vessie hyperactive :
      • oxybutynine
      • toltérodine
      • solifénacine.
    • antidépresseurs et antipsychotiques :
      • amitriptyline
      • bupropion
      • citalopram
      • duloxétine
      • escitalopram
      • fluoxétine
      • imipramine
      • lithium
      • mirtazapine
      • olanzapine
      • paroxétine
      • quétiapine
      • sertraline
      • trazodone
      • venlafaxine.
  6. Être dans l’incapacité d’obtenir un traitement médical approprié pour trouble de l’HGS.

Section B : Affections dont il faut tenir compte dans la détermination de l’admissibilité/l’évaluation

La section B fournit une liste des affections médicales et dentaires diagnostiquées qu’ACC prend en considération dans la détermination de l’admissibilité et l’évaluation de trouble de l’HGS (xérostomie).

  • Hyposalivation
  • Hypoptyalisme

Section C : Affections médicales et dentaires courantes pouvant découler, en totalité ou en partie, de trouble de l’hypofonction des glandes salivaires (xérostomie) et/ou de son traitement

La section C est une liste des affections qui peuvent être causées ou aggravées par trouble de l’HGS (xérostomie) ou son traitement. On ne tient pas compte des affections énumérées dans la section C pour ce qui est de la détermination de l’admissibilité et de l’évaluation de trouble de l’HGS (xérostomie). Une décision d’admissibilité en raison d’une affection consécutive peut être prise si le bien-fondé de la demande le justifie et si les éléments de preuve médicale montrent l’existence d’une relation consécutive.

Des affections autres que celles énumérées dans la section C peuvent être prises en considération; il est recommandé de consulter un consultant en prestations d’invalidité ou un conseiller dentaire.

  • Caries dentaires
  • Candidose buccale (infections fongiques)

Directives et politiques connexes d’ACC :


Références compter à 22 janvier 2025

Disponible en anglais seulement

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