Sélection de la langue


Recherche sur veterans.gc.ca

Temps libre

Des héros se racontent

Transcription
Interviewer : Vous avez dit que vous avez été sur la terre, vous avez rencontré d’autres... des soldats d’autres pays. Les quatre mois que vous avez été dans le golfe, est-ce que vous avez passé beaucoup de temps sur la terre ou sur le bateau ? On a été... on a été peut-être la moitié du temps en mer, bien... tout au bout de la Méditerranée. C’est pas grand la Méditerranée. Donc on passait peut-être une semaine en mer, comme, toujours près du golfe, de l’Égypte, et puis on revenait à Malte qui était toujours notre point de base. Puis des fois, quand on pouvait pas revenir à Malte, on allait à Toulon en France, ou on allait on Naples en Italie. Tu sais, on était toujours en Méditerranée pour quatre mois là. On changeait de place là, on était une ou deux semaines là, deux semaines là. Pis on retournait là-bas, tu vois. C’était notre... nos trois points de base. Malte, parce que Gibraltar on y avait été puis on avait arrêté, pis là c’était la marine britannique qui était là. Donc là, oh oui, c’était ça le septième pays, c’est les Brits oui, oui, c’est ça. O.K. c’est les Brits qui étaient le septième pays, voyons ! Donc là, on avait plus de raison de retourner si loin que ça, donc fallait montrer des présences en France, pis en Italie pis tout ça. Et puis, on avait trois places qu’on allait. Avant de sortir de la Méditerranée, on a remonté, on a fait l’autre place, l’Angleterre pis tout ça là. Interviewer : Puis, est-ce que vous avez été quatre mois, vous deviez donner du service ? Est-ce que vous aviez de temps libre ou... ? Oh, quand qu’on revenait à... quand on revenait à terre là comme à Malte, peu importe, à Malte, à Naples, à Naples là, ou à Toulon en France... Oui, oui, le temps qu’on revenait, on avait le droit d’aller à terre là. Donc on avait du temps libre. En Italie... justement je suis allé au couronnement du pape... c’était Jean XXIII. Je suis allé à Rome, ouais, parce qu’on a eu du temps. Un autobus de la marine, ils ont loué un autobus... On est allé puis c’était le couronnement. On est allé puis on est revenu (inaudible) tu sais. Ça fait que tu sais, la marine est vraiment bon, eh. C’est vraiment intéressant. Les services, les forces armées, je le sais plus aujourd’hui comment ça fonctionne, mais je sais que dans le temps, moi... vraiment intéressant pis ils donnaient... toi fallait que tu donnes ton 100%, mais eux autres te donnaient 100% aussi. J’ai une bonne anecdote là dessus. C’est intéressant ça... la question que tu viens de poser.
Description

Quand on patrouille en mer, il faut parfois débarquer s’amuser un peu.

Maurice Lachapelle

Maurice Lachapelle est né à Gracefield, Québec, en 1939. Impressionné par les nombreuses médailles de son beau-père, monsieur Lachapelle suit les pas de celui-ci et s’engage dans la réserve de la marine où il pousuit des études en dessin industriel. Il y reste deux ans. Par la suite, ayant atteint l’âge de dix-sept ans, il rejoint la marine active en tant que matelot, première classe, et entreprend des études en génie mécanique. La Guerre froide l’amène à bord du NCSM Lauzon, navire à la recherche de forces soviétiques dans les eaux du fleuve Saint-Laurent. Passionné par la marine, il dévoue volontairement de son temps libre à entreprendre diverses tâches. C’est à bord du NCSM Bonaventure qu’il participe à la mission de paix United Nations Emergency Force (UNEF) qui a pour but la supervision du retrait des troupes françaises, britanniques et israéliennes du désert du Sinai lors du conflit du canal de Suez, Égypte.

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada
Durée :
3:01
Personne interviewée :
Maurice Lachapelle
Guerre ou mission :
Forces armées canadiennes
Branche :
Marine
Occupation :
Mécanicien

Droit d’auteur ou de reproduction

Continuer à regarder

Date de modification :