Afghanistan phase 1
Le Canada se joint aux efforts
Après les attaques terroristes contre les États-Unis, les Forces armées canadiennes se joignent aux efforts internationaux pour sécuriser et reconstruire l'Afghanistan.
D'octobre 2001 au milieu de 2005
Afghanistan
Table des matières
- Introduction
- Engagement du Canada à fournir un appui
- Histoires d'Afghanistan
- Envoi de navires de guerre
- Patrouilles en mer
- Monuments commémoratifs de la mission en Afghanistan
- Activités aériennes
- Troupes au sol
- Médailles de la mission en Afghanistan
- Coalition de dirigeants
- Force internationale d'assistance à la sécurité
- Phases de la misson en Afghanistan
Le Canada en Afghanistan - Membres des Forces armées canadiennes tombés au champ d'honneur
Recherchez vos proches qui sont morts en service.
Introduction
Après les attentats terroristes, les États-Unis ont formé une coalition de soutien internationale. Le Canada a déployé des navires de guerre, des aéronefs, des forces spéciales et des troupes de combat en Afghanistan. L'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord a par la suite créé la Force internationale d'assistance à la sécurité, qui a fixé des objectifs pour aider à sécuriser et à reconstruire l'Afghanistan. Certains membres des FAC ont combattu au cours de cette première phase du conflit.
Chargés lourdement de leurs trousses complètes, des membres du Groupement tactique du 3e Bataillon, Princess Patricia's Canadian Light Infantry (3 PPCLI) avancent vers les hélicoptères Chinook qui attendent de les transporter dans les montagnes à proximité de Gardez, dans l'Est de l'Afghanistan, dans le cadre de l'opération Anaconda, la premiére mission de combat de l'Armée de terre canadienne depuis la guerre de Corée. Le Groupement tactique 3 PPCLI est déployé en Afghanistan dans le cadre de l'opération Apollo, la participation militaire du Canada à la campagne internationale contre le terrorisme. Photo: DND APD02 5000-141
Engagement du Canada à fournir un appui
Au début d'octobre 2001, le Canada s'est engagé à appuyer pleinement la lutte internationale contre le terrorisme et s'est joint à une coalition des Nations Unies, comme l'ont fait des dizaines d'autres pays. Les FAC ont entrepris l'opération Apollo et ont fourni des forces terrestres, aériennes et maritimes.
Envoi de navires de guerre
Le Canada a été l 'un des premiers pays de la coalition à envoyer un soutien militaire dans la région. Déjà outre‑mer, le Navire canadien de Sa Majesté (NCSM) Halifax s'est rapidement dirigé vers la mer d'Oman pour effectuer des missions antiterroristes. De 2001 à 2003, période au cours de laquelle la participation de notre marine au conflit était à son apogée, 15 navires de guerre canadiens ont servi dans les eaux de l 'Asie du Sud‑Ouest. Il s'agissait du plus important engagement naval de notre pays depuis la Seconde Guerre mondiale.
Le NCSM Iroquois (centre avant), le NCSM Regina (à gauche) et le HMNZS Te Mana (navire de guerre néo zélandais en position à l'arrière) effectuent une formation en diamant dans le golfe Arabo Persique. Photo: DND HS034012d16
Patrouilles en mer
L'Afghanistan n'a pas de frontières maritimes, mais les ravitaillements et les combattants talibans arrivaient souvent dans la région par bateau. Les navires de guerre canadiens ont patrouillé dans l'océan Indien, la mer d'Oman et le golfe Persique à la recherche de terroristes. Ils ont également intercepté des navires pour saisir des cargaisons illégales et mettre fin aux activités qui finançaient les talibans. Nos marins ont également offert un soutien logistique et ont aidé à défendre les autres navires de la flotte de la coalition.
Activités aériennes
Des aéronefs des FAC ont également servi dans la région. Un avion de patrouille Aurora a effectué des missions de surveillance dans les eaux au large de l'Asie du Sud Ouest. Des avions Hercule et Polaris ont transporté du matériel et du personnel et évacué des blessés.
Des hélicoptères canadiens embarqués ont repéré les navires marchands, en plus d'offrir un soutien précieux en matière de transport.
Des membres des Forces canadiennes qui ont terminé leur période de service sont à bord d'un CC177 Globemaster III, avion de transport stratégique, et attendent leur départ, à l'aérodrome de Kandahar, en Afghanistan, en février 2009. Photo: DND IS2009-0209
Troupes au sol
Des soldats canadiens ont rapidement été dépêchés en Afghanistan. Les commandos d'élite de la Deuxième Force opérationnelle interarmées sont arrivés les premiers, en décembre 2001. Ils ont été suivis par d'autres soldats canadiens qui ont d'abord été basés dans la province de Kandahar, en janvier 2002, et ont aussi participé à des opérations dans la province de Paktiya. Ces soldats se sont joints aux troupes américaines et britanniques et aux autres troupes de la coalition qui combattaient déjà pour renverser le régime taliban, mettre fin aux opérations terroristes et jeter les assises d'une paix durable dans ce pays déchiré. C'était un travail dangereux, les risques d'attaques ennemies et d'incidents de tirs amis étant bien réels.
Coalition de dirigeants
Le Canada a également fourni des officiers supérieurs des FAC qui se sont vu confier d'importants rôles de leadership et ont agi comme conseillers militaires pour la coalition internationale. Ce groupe s'est employé à rétablir la paix en Afghanistan en assurant le désarmement, la démobilisation et la réintégration des membres des forces ennemies. Ces officiers ont aidé à organiser des élections démocratiques et ont cherché des moyens de reconstruire ce pays déchiré par la guerre. La coalition a également tenté de coordonner les activités des nombreux organismes, fonds et programmes de soutien des Nations Unies en Afghanistan, et a contribué à l'acheminement de l'aide humanitaire pour aider le pays à se relever.
Le Capitaine Michel Larocque, officier de coopération civilo-militaire (COCIM) de l'équipe provinciale de reconstruction (EPR) chargée de projets dans le district de Panjwayi, s'adresse à des Afghans au cours d'une choura. Le Major Patrice Robichaud, commandant de la Compagnie Charlie, 3e Bataillon, Royal 22e Régiment (3 R22eR), est à sa gauche. La choura est une assemblée au cours de laquelle des aînés du district parlent de sujets qui concernent la collectivité, dont la sécurité, la croissance et le développement. Photo: DND IS2007-0488
Force internationale d'assistance à la sécurité
Les FAC et d'autres forces de la coalition ont fait des progrès en renversant les talibans. L'attention s'est ensuite portée sur le chapitre suivant de la mission en Afghanistan. En 2003, les Nations Unies ont autorisé la Force internationale d'assistance à la sécurité (FIAS) dirigée par l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord, à appuyer les Forces nationales de sécurité de l'Afghanistan. La participation du Canada à la FIAS s'est vu donner le nom de code « opération Athena ». Nos troupes se sont employées à stabiliser le pays et à établir un nouveau gouvernement afghan. Le lieutenant-général canadien Rick Hillier a rapidement pris le commandement de la nouvelle FIAS.
La contribution initiale du Canada à la Force internationale d'assistance à la sécurité a consisté en plus de 700 membres des FAC postés à Kaboul à l'été 2003; et 200 autres militaires ont fourni un soutien ailleurs en Asie du Sud-Ouest. À Kaboul, les Canadiens ont patrouillé dans le secteur ouest de la ville. Ils ont contribué à assurer le fonctionnement de l'aéroport et la reconstruction de l'Armée nationale afghane.
Les talibans avaient perdu le contrôle du gouvernement afghan et d'une grande partie du pays, mais leur campagne de violence s'est intensifiée dans d'autres régions. En 2005, les membres des FAC ont entrepris de quitter Kaboul et de retourner dans la province de Kandahar, où les conditions étaient malheureusement beaucoup plus dangereuses.
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