Troubles respiratoires du sommeil

Ligne directrice sur l’admissibilité (LDA)

Date de révision : 29 juillet 2025

Date de création : 22 janvier 2025

Codes CIM-11 : 7A40, 7A41

Code médical d’ACC :

78050

syndrome d’apnée obstructive du sommeil, syndrome d’apnée centrale du sommeil, syndrome d’apnée du sommeil mixte

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Définition

Les troubles respiratoires du sommeil sont un spectre de troubles respiratoires dont la plupart font partie des catégories de l’apnée obstructive du sommeil (AOS), de l’apnée centrale du sommeil (ACS) ou de l’hypoventilation liée au sommeil. L’AOS est le trouble respiratoire du sommeil le plus courant et se caractérise par des arrêts respiratoires pendant le sommeil.

Dans le cas de l’apnée du sommeil mixte, les personnes présentent des caractéristiques de l’AOS et de l’ACS; le diagnostic peut être difficile à établir parce que les symptômes se chevauchent ou se changent entre les deux types.

Aux fins de la présente ligne directrice sur l’admissibilité (LDA), certaines affections sont connues sous les appellations ci-dessous :

  • apnée obstructive du sommeil (AOS)
  • apnée centrale du sommeil (ACS)
  • apnée du sommeil mixte.

Remarque :

  • Aux fins des critères d’admissibilité d’Anciens Combattants Canada (ACC), les diagnostics équivalents pour l’apnée du sommeil mixte comprennent :
    • l’ACS liée aux effets secondaires d’un traitement
    • l’apnée du sommeil complexe.
  • L’apnée du sommeil mixte peut être admissible à l’aide de facteurs de la section A pour l’AOS ou l’ACS.

Exclusions :

  • l’hypoventilation liée au sommeil
  • le syndrome obésité-hypoventilation.

Anatomie et physiologie

La respiration normale pendant le sommeil implique un rythme régulier d’inhalation d’oxygène et d’expiration de dioxyde de carbone. Le système respiratoire s’efforce de maintenir des niveaux d’oxygène adéquats dans le corps et d’éliminer le dioxyde de carbone, ce qui favorise un sommeil paisible et réparateur. Les troubles respiratoires du sommeil sont des affections qui ont une incidence sur le rythme normal de la respiration pendant le sommeil. Ces troubles peuvent varier de légers à graves et peuvent entraîner des perturbations du sommeil, des baisses de la teneur en oxygène (appelées désaturations) et d’autres complications pour la santé.

La respiration pendant le sommeil implique une interaction complexe des systèmes respiratoire, neurologique et musculaire. Le processus est régulé par le cerveau pour assurer une oxygénation appropriée et l’élimination du dioxyde de carbone. L’air pénètre par la bouche ou le nez pendant le sommeil; les voies nasales filtrent et humidifient l’air entrant. L’oropharynx (gorge) relie la bouche et le nez au larynx et agit comme voie d’entrée de l’air dans les poumons. Les voies respiratoires supérieures désignent la partie du système respiratoire située au-dessus du niveau de la trachée. Le diaphragme et les muscles intercostaux sont les principaux muscles de la respiration.

L’AOS résulte de la fermeture répétée des voies respiratoires supérieures pendant le sommeil, ce qui entraîne souvent un ronflement et une diminution des niveaux d’oxygène. Les muscles des voies respiratoires supérieures se détendent, ce qui entraîne la fermeture des voies respiratoires pendant l’inspiration, ce qui peut réduire le niveau d’oxygène dans le sang et augmenter les niveaux de dioxyde de carbone. Si des efforts inspiratoires vigoureux se poursuivent contre une obstruction des voies respiratoires, d’importantes variations de la pression intrathoracique se produisent. La variation de la pression exerce un stress sur le système cardiovasculaire et provoque de brèves périodes d’activation et d’éveil du cerveau. Ce réveil est habituellement si bref qu’on ne s’en souvient pas, mais il fait en sorte que le sommeil est fragmenté.

Une obstruction des voies aériennes supérieures peut se produire lorsque la section transversale des voies respiratoires est réduite. Il peut s’agir de amygdales ou de tissus mous hypertrophiés, d’altérations des structures osseuses crânio-faciales et d’obstruction nasale. Les muscles qui maintiennent les voies respiratoires supérieures peuvent également être affectés par certains médicaments et problèmes médicaux et de santé mentale.

L’ACS est une forme moins courante de trouble respiratoire du sommeil causé par des pauses intermittentes dans les centres respiratoires du cerveau, plutôt que par une obstruction des voies respiratoires supérieures. Les capteurs du cerveau qui contrôlent la respiration pendant le sommeil sont affectés et interfèrent avec la respiration normale. L’ACS provoque une alternance entre hyperventilation et hypoventilation.


Apnée obstructive du sommeil (AOS)

Norme diagnostique pour l’apnée obstructive du sommeil

Diagnostic de l’apnée obstructive du sommeil

Un diagnostic d’un médecin, d’une infirmière praticienne ou d’un adjoint au médecin qualifié (dans le cadre de son champ d’exercice) est requis.

Considérations relatives au diagnostic de l’apnée obstructive du sommeil

À eux seuls, les antécédents médicaux et l’examen médical sont insuffisants pour poser un diagnostic définitif d’AOS. Un test de sommeil de polysomnographie ou un test d’apnée du sommeil à domicile officiel transmis par un médecin est requis pour le diagnostic.

Un diagnostic définitif exige des preuves objectives fondées sur les rapports de polysomnographie de l’indice apnée-hypopnée (IAH) ou de l’indice de perturbation respiratoire (IPR). Il est également possible d’utiliser des appareils d’apnée du sommeil à domicile qui signalent l’indice d’événement respiratoire.

Critères de diagnostic pour l’apnée obstructive du sommeil

La Classification internationale des troubles du sommeil fournit des critères de diagnostic pour l’AOS.

À l’heure actuelle, chez les adultes (> 18 ans), l’AOS est diagnostiqué lorsque la fréquence des événements obstructifs (apnées, hypopnées ou réveils liés aux événements respiratoires) est supérieure à 15 par heure.

Le trouble peut également être diagnostiqué lorsque la fréquence est supérieure à cinq par heure et qu’il y a présence :

  1. de symptômes attribuables au trouble (p. ex. somnolence ou perturbation du sommeil)
  2. d’une détresse respiratoire nocturne ou une apnée ou un ronflement habituel
  3. d’hypertension, d’un trouble de l’humeur, d’une dysfonction cognitive, d’une maladie coronarienne, d’un accident vasculaire cérébral, d’une insuffisance cardiaque congestive, d’une fibrillation auriculaire ou d’un diabète de type deux.

Caractéristiques cliniques de l’apnée obstructive du sommeil

L’AOS implique le rétrécissement et l’affaissement répétés des voies respiratoires supérieures pendant le sommeil. Cela entraîne une diminution du débit d’air (hypopnée) ou une interruption du débit d’air (apnée), ainsi qu’une perturbation subséquente du sommeil et des perturbations de l’échange normal de gaz respiratoires. Une altération des échanges gazeux entraîne une baisse des taux d’oxygène dans le sang (hypoxémie) et une augmentation des niveaux de dioxyde de carbone dans le sang (hypercapnie).

Les personnes qui souffrent d’AOS non traitée ressentent souvent des symptômes d’épuisement, de fatigue et de somnolence pendant la journée. La plupart des personnes atteintes d’AOS se plaignent de somnolence pendant la journée, ou le partenaire de nuit signale des ronflements, des bruits d’étouffements et de halètement, des grognements ou des interruptions bruyantes de la respiration pendant le sommeil. Jusqu’à un tiers des personnes qui souffrent d’AOS non traitée auront aussi des céphalées matinales, généralement bifrontales et de tension. Bien qu’aucun symptôme ou signe ne suffise à prédire le diagnostic d’AOS, les symptômes d’AOS ont tendance à augmenter à mesure que la gravité du trouble augmente.

Les personnes qui souffrent d’AOS non traité peuvent souffrir de défiances de la vigilance, de la concentration, de la fonction cognitive, des interactions sociales et de la qualité de vie. La diminution des fonctions cognitives diurnes peut se traduire par des taux plus élevés d’accidents de travail et d’accidents de la route. L’AOS non traitée est associée à un risque accru de développer une maladie cardiovasculaire, y compris une tension artérielle difficile à contrôler (aussi appelée réfractaire), une coronaropathie, une insuffisance cardiaque congestive, une arythmie, un accident vasculaire cérébral et un dérèglement métabolique qui affecte le contrôle du glucose et le risque de diabète. Ces risques sont atténués par un diagnostic et un traitement précis.

L’AOS est plus fréquente chez les personnes de sexe masculin que chez les personnes de sexe féminin, le risque étant d’environ deux à trois fois plus élevé chez les personnes de sexe masculin. L’AOS a tendance à être moins sévère chez les personnes de sexe féminin en préménopause ou celles qui reçoivent un traitement hormonal substitutif comparativement aux personnes de sexe féminin ménopausées non traitées. Bien que la somnolence et les ronflements diurnes excessifs soient considérés comme des caractéristiques d’AOS, les personnes de sexe féminin sont plus susceptibles de signaler des symptômes non spécifiques d’apnée du sommeil, y compris des céphalées, de la fatigue, une dépression, de l’anxiété et des perturbations du sommeil, ce qui contribue au sous-diagnostic de l’AOS chez les personnes de sexe féminin. La prévalence de l’AOS varie également en fonction de l’origine ethnique et des taux croissants d’obésité. Un risque accru d’AOS a été observé chez les officiers supérieurs, le personnel de l’armée et les personnes qui ont des antécédents de déploiement.


Considérations liées à l’admissibilité relatives à l’apnée obstructive du sommeil

Dans la présente section

Section A : Causes et/ou aggravation de l’apnée obstructive du sommeil

Section B : Affections dont il faut tenir compte dans la détermination de l’admissibilité/l’évaluation pour l’apnée obstructive du sommeil

Section C : Affections courantes pouvant découler en totalité ou en partie de l’apnée obstructive du sommeil et/ou de son traitement

Section A : Causes et/ou aggravation de l’apnée obstructive du sommeil

Aux fins de l’admissibilité à ACC, on considère que les facteurs suivants causent ou aggravent l’AOS et l’apnée du sommeil mixte, et peuvent être pris en considération avec les éléments de preuve pour aider à établir un lien avec le service. Les facteurs ont été déterminés sur la base d’une analyse de la littérature scientifique et médicale actualisée, ainsi que des meilleures pratiques médicales fondées sur des données probantes. Des facteurs autres que ceux énumérés peuvent être pris en considération, mais il est recommandé de consulter un consultant en prestations d’invalidité ou un conseiller médical.

Les conditions énoncées ci-dessous sont fournies à titre indicatif. Dans chaque cas, la décision doit être prise en fonction du bien-fondé de la demande et des éléments de preuve fournis.

Facteurs relatifs à l’apnée obstructive du sommeil

  1. Avoir subi un traumatisme ou une blessure qui a entraîné des anomalies crânio-faciales ou des voies respiratoires supérieures chroniques au moment de l’apparition clinique ou de l’aggravation de l’AOS et de l’apnée du sommeil mixte. Les voies respiratoires supérieures comprennent la cavité nasale, le nasopharynx, l’oropharynx, l’hypopharynx ou le larynx. Parmi les anomalies anatomiques des voies respiratoires supérieures, mentionnons les altérations de la taille et de la position de la mandibule et de la maxillaire, le rétrécissement des cavités nasales et l’hypertrophie des amygdales et des adénoïdes.
  2. Souffrir de congestion nasale chronique, d’obstruction ou rétrécissement chronique des voies respiratoires supérieures au moment de l’apparition clinique ou de l’aggravation de l’AOS et de l’apnée du sommeil mixte.
  3. Souffrir d’une maladie neuromusculaire affectant le diaphragme, d'autres muscles respiratoires ou les muscles des voies respiratoires supérieures au moment de l’apparition clinique ou de l’aggravation de l’AOS et de l’apnée du sommeil mixte. Ces maladies comprennent, sans s’y limiter, la myasthénie grave et la maladie des motoneurones.
  4. Souffrir de maladie rénale chronique au stade terminal au moment de l’apparition clinique ou de l’aggravation de l’AOS et de l’apnée du sommeil mixte. Une maladie rénale chronique au stade terminal signifie que le débit de filtration glomérulaire (DFG) est inférieur à 15 ml/min/1,73 m2 pendant au moins trois mois ou que la personne a besoin de dialyse continue ou d’une transplantation rénale.
  5. Souffrir d’insuffisance cardiaque congestive au moment de l’apparition clinique ou de l’aggravation de l’AOS et de l’apnée du sommeil mixte.
  6. Souffrir d’un trouble psychiatrique cliniquement significatif au moment de l’apparition clinique ou de l’aggravation de l’AOS et de l’apnée du sommeil mixte.

    Remarque : Aux fins des critères d’admissibilité d’ACC, « cliniquement significatif » signifie que le trouble demande un traitement et une gestion clinique continus.

  7. Avoir déjà subi un traumatisme cérébral modéré à grave au moment de l’apparition clinique ou de l’aggravation de l’AOS et de l’apnée du sommeil mixte.
  8. Souffrir d’obésité de classe 3/obésité sévère (avoir un indice de masse corporelle [IMC] de 40 ou plus) au moment de l’apparition clinique ou de l’aggravation de l’AOS et de l’apnée du sommeil mixte.
  9. Prendre un des médicaments de la liste ci-dessous avant l’apparition clinique ou l’aggravation de l’AOS et de l’apnée du sommeil mixte. Les médicaments comprennent les suivants, sans toutefois s’y limiter :

    • benzodiazépines
    • hypnotiques
    • opiacés.

    Remarque :

    • Un médicament peut faire partie d’une famille de médicaments. Un médicament spécifique peut produire des effets différents de ceux de la classe à laquelle il appartient. Ce sont les effets du médicament lui- même qui devrait être pris en compte.
    • S’il est allégué que le médicament a causé l’apparition clinique ou l’aggravation de l’AOS ou l’apnée du sommeil mixte, il faut établir les faits suivants :
      • le médicament a été prescrit pour traiter une affection admissible
      • la personne recevait le médicament au moment de l’apparition clinique ou de l’aggravation de l’AOS
      • la littérature médicale actuelle soutient que ce médicament peut entraîner l’apparition clinique ou l’aggravation de l’AOS
      • le médicament est utilisé à long terme de façon continue et ne peut raisonnablement être remplacé par un autre médicament, ou le médicament est connu pour ses effets persistants après l’arrêt du traitement.
  10. Être dans l’incapacité d’obtenir le traitement clinique approprié pour l’AOS et l’apnée du sommeil mixte.

Section B : Affections dont il faut tenir compte dans la détermination de l’admissibilité/l’évaluation pour l’apnée obstructive du sommeil

La section B fournit une liste des affections diagnostiquées qu’ACC prend en considération dans la détermination de l’admissibilité et l’évaluation de l’AOS et de l’apnée du sommeil mixte.

  • Apnée centrale du sommeil (ACS)
  • Apnée du sommeil mixte/ACS liée aux effets secondaires d’un traitement/ apnée du sommeil complexe

Section C : Affections courantes pouvant découler en totalité ou en partie de l’apnée obstructive du sommeil et/ou de son traitement

La section C est une liste des affections qui peuvent être causées ou aggravées par l’AOS et l’apnée du sommeil mixte ou leur traitement. Les affections énumérées à la section C ne sont pas incluses dans la détermination de l’admissibilité et l’évaluation de l’AOS et de l’apnée du sommeil mixte. Une décision d’admissibilité en raison d’une affection consécutive peut être prise si le bien-fondé de la demande le justifie et si les éléments de preuve médicale montrent l’existence d’une relation consécutive.

Les conditions autres que celles énumérées à la section C peuvent être prises en considération; il est recommandé de consulter un consultant en prestations d’invalidité ou un conseiller médical.


Apnée centrale du sommeil (ACS)

Norme diagnostique pour l’apnée centrale du sommeil

Diagnostic de l’apnée centrale du sommeil

Un diagnostic d’un médecin, d’une infirmière praticienne ou d’un adjoint au médecin qualifié (dans le cadre de son champ d’exercice) est requis.

Considérations relatives au diagnostic de l’apnée centrale du sommeil

À eux seuls, les antécédents médicaux et l’examen médical sont insuffisants pour poser un diagnostic définitif d’ACS. Un test de sommeil de polysomnographie ou un test d’apnée du sommeil à domicile officiel transmis par un médecin est requis pour le diagnostic.

Un diagnostic définitif exige des preuves objectives fondées sur les rapports de polysomnographie de l’indice apnée-hypopnée (IAH) ou de l’indice de perturbation respiratoire (IPR). Il est également possible d’utiliser des appareils d’apnée du sommeil à domicile capables de différencier l’AOS de l’ACS. L’indice d’événement respiratoire peut être utilisé.

Critères de diagnostic pour l’apnée centrale du sommeil

La Classification internationale des troubles du sommeil énumère les critères de diagnostic pour tous les sous-types d’ACS. Les symptômes et les caractéristiques de la polysomnographie sont presque identiques pour les divers sous-types d’ACS. Les sous-types comprennent l’ACS primaire, l’ACS avec respiration de Cheyne-Stokes, l’ACS en raison de la respiration périodique à haute altitude et l’ACS en raison de l’utilisation d’un médicament ou d’une substance.

Les critères de diagnostic existants considèrent l’ACS comme une affection unique. Cependant, une proportion importante de personnes atteintes d’ACS souffrent d’apnée du sommeil mixte ou d’apnée du sommeil complexe. Dans le cas de l’apnée du sommeil mixte, les personnes présentent des caractéristiques de l’AOS et de l’ACS; le diagnostic peut être difficile à établir parce que les symptômes se chevauchent ou se changent entre les deux types.


Caractéristiques cliniques de l’apnée centrale du sommeil

L’ACS se caractérise par une réduction ou une interruption du débit d’air en raison de l’absence ou de la réduction de l’effort respiratoire. L’apnée centrale (arrêt du débit d’air) ou l’hypopnée (réduction du débit d’air) peut se produire de façon cyclique ou intermittente. La principale caractéristique de l’ACS est le manque de stimulation pour respirer pendant le sommeil, ce qui entraîne des périodes répétées d’arrêt du débit d’air. Bien qu’elle soit courante, l’ACS est moins fréquente que l’AOS et est souvent associée à d’autres affections médicales, en particulier l’insuffisance cardiaque congestive, les accidents vasculaires cérébraux et la prise de médicaments opioïdes.

L’ACS englobe divers sous-types qui ont différentes étiologies, pathophysiologie et traitements. Les sous-types d’ACS diagnostiqués chez les adultes sont les suivants :

  • apnée du sommeil centrale primaire
  • apnée du sommeil centrale avec respiration de Cheyne-Stokes
  • apnée du sommeil centrale en raison de la respiration à haute altitude
  • apnée du sommeil centrale en raison de l’utilisation d’un médicament ou d’une substance
  • apnée du sommeil centrale causée par une affection médicale sans respiration de Cheyne-Stokes
  • apnée du sommeil centrale liée aux effets secondaires d’un traitement.

La somnolence diurne excessive est une caractéristique courante de l’ACS et peut souvent passer inaperçue ou être sous-estimée en raison de son apparition insidieuse et sa chronicité. En plus de la somnolence diurne, d’autres symptômes liés à un sommeil perturbé peuvent être présents, notamment des symptômes d’un sommeil de mauvaise qualité, de la fatigue, de l’inattention, une mauvaise concentration, une humeur changeante et une baisse de la libido. Des céphalées matinales peuvent être présentes et les partenaires de lit peuvent signaler des périodes d’apnée.

Il est important de tenir compte de l’ACS chez les personnes qui présentent une somnolence diurne inexpliquée et des facteurs de risque d’ACS, comme l’insuffisance cardiaque ou la consommation chronique d’opioïdes. L’ACS peut se produire de façon cyclique ou intermittente. Les personnes qui souffrent d’ACS de diverses étiologies peuvent également vivre des événements obstructifs, auquel cas un diagnostic d’apnée du sommeil mixte peut être donné.

La prévalence de l’ASC symptomatique semble être plus élevée chez les adultes plus âgés, les personnes de sexe masculin et les personnes qui souffrent de certaines affections médicales comorbides, comme l’insuffisance cardiaque, et chez les patients qui consomment des opioïdes de façon chronique.


Considérations liées à l’admissibilité relatives à l’apnée centrale du sommeil

Dans la présente section

Section A : Causes et/ou aggravation de l’apnée centrale du sommeil

Section B : Affections dont il faut tenir compte dans la détermination de l’admissibilité/l’évaluation pour l’apnée centrale du sommeil

Section C : Affections courantes pouvant découler en totalité ou en partie de l’apnée centrale du sommeil et/ou de son traitement

Section A : Causes et/ou aggravation de l’apnée centrale du sommeil

Aux fins de l’admissibilité à ACC, on considère que les facteurs suivants causent ou aggravent l’ACS et l’apnée du sommeil mixte, et peuvent être pris en considération avec les éléments de preuve pour aider à établir un lien avec le service. Les facteurs ont été déterminés sur la base d’une analyse de la littérature scientifique et médicale actualisée, ainsi que des meilleures pratiques médicales fondées sur des données probantes. Des facteurs autres que ceux énumérés peuvent être pris en considération, mais il est recommandé de consulter un conseiller en invalidité ou un conseiller médical.

Les conditions énoncées ci-dessous sont fournies à titre indicatif. Dans chaque cas, la décision doit être prise en fonction du bien-fondé de la demande et des éléments de preuve fournis.

Facteurs relatifs à l’apnée centrale du sommeil

  1. Souffrir d’une lésion ou d’un trouble du système nerveux central au moment de l’apparition clinique ou de l’aggravation de l’ACS et de l’apnée du sommeil mixte. Les lésions ou troubles du système nerveux central peuvent comprendre un traumatisme cérébral modéré à grave, des lésions de la moelle épinière qui touchent la colonne cervicale ou des tumeurs ou lésions de la colonne cervicale.
  2. Souffrir d’insuffisance cardiaque congestive au moment de l’apparition clinique ou de l’aggravation de l’ACS et de l’apnée du sommeil mixte.
  3. Avoir subi un accident vasculaire cérébral (AVC) au moment de l’apparition clinique ou de l’aggravation de l’ACS et de l’apnée du sommeil mixte.
  4. Souffrir de maladie rénale chronique au stade terminal au moment de l’apparition clinique ou de l’aggravation de l’ACS et de l’apnée du sommeil mixte. Une maladie rénale chronique au stade terminal signifie que le débit de filtration glomérulaire (DFG) est inférieur à 15 ml/min/1,73 m2 pendant au moins trois mois ou que la personne a besoin de dialyse continue ou d’une transplantation rénale.
  5. Prendre un des médicaments de la liste ci-dessous avant l’apparition clinique ou l’aggravation de l’ACS et de l’apnée du sommeil mixte. Les médicaments comprennent les suivants, sans toutefois s’y limiter :

    • benzodiazépines
    • hypnotiques
    • opiacés.

    Remarque :

    • Un médicament peut faire partie d’une famille de médicaments. Un médicament spécifique peut produire des effets différents de ceux de la classe à laquelle il appartient. Ce sont les effets du médicament lui- même qui devrait être pris en compte.
    • S’il est allégué que le médicament a causé l’apparition clinique ou l’aggravation de l’ACS ou de l’apnée du sommeil mixte, il faut établir les faits suivants :
      • le médicament a été prescrit pour traiter une affection admissible
      • la personne recevait le médicament au moment de l’apparition clinique ou de l’aggravation de l’ACS
      • la littérature médicale actuelle soutient que ce médicament peut entraîner l’apparition clinique ou l’aggravation de l’ACS
      • le médicament est utilisé à long terme de façon continue et ne peut raisonnablement être remplacé par un autre médicament, ou le médicament est connu pour ses effets persistants après l’arrêt du traitement.
  6. Être dans l’incapacité d’obtenir le traitement clinique approprié pour l’ACS et l’apnée du sommeil mixte.

Section B : Affections dont il faut tenir compte dans la détermination de l’admissibilité/l’évaluation pour l’apnée centrale du sommeil

La section B fournit une liste des affections diagnostiquées qu’ACC prend en considération dans la détermination de l’admissibilité et l’évaluation de l’ACS et de l’apnée du sommeil mixte.

  • Apnée obstructive du sommeil (AOS)
  • Apnée du sommeil mixte/ACS liée aux effets secondaires d’un traitement/ apnée du sommeil complexe

Section C : Affections courantes pouvant découler en totalité ou en partie de l’apnée centrale du sommeil et/ou de son traitement

La section C est une liste des affections qui peuvent être causées ou aggravées par l’ACS et l’apnée du sommeil mixte ou leur traitement. Les affections énumérées à la section C ne sont pas incluses dans la détermination de l’admissibilité et l’évaluation de l’ACS et de l’apnée du sommeil mixte. Une décision d’admissibilité en raison d’une affection consécutive peut être prise si le bien-fondé de la demande le justifie et si les éléments de preuve médicale montrent l’existence d’une relation consécutive.

Les conditions autres que celles énumérées à la section C peuvent être prises en considération; il est recommandé de consulter un consultant en prestations d’invalidité ou un conseiller médical.

  • Hypertension
  • Arythmie cardiaque
  • Hypertension artérielle pulmonaire

Directives et politiques connexes d’ACC :


Références compter à 22 janvier 2025

Disponible en anglais seulement

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