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Communiquer avec les convois par la lampe ASDIC

Des héros se racontent

Communiquer avec les convois par la lampe ASDIC

Il y a eu des inventions aussi sur le côté allié. Évidemment, le radar existait au début de la guerre, mais là, il y a eu des radars améliorés avec une performance, on pouvait prendre un bateau à 90 miles, ça veut dire que c'était quelque chose, ça. Ça nous aidait à retrouver des convois. Comme vous savez, un convoi c'était caché, mais le Commodore, l'Amirauté nous disait le convoi est à peu près telle latitude, telle longitude sur l'océan, mais c'était approximatif, c'était à nous de le trouver. Intervieweur : Est-ce que c'était approximatif parce qu'on voulait pas donner d'information trop précise? C'était silence radio. Pour un radiotélégraphiste, c'est curieux! C'était silence radio, on ne pouvait pas se servir du radio. C'est pour ça qu'on se servait seulement de la lampe ASDIC quand on communiquait avec eux autres. Il n'y avait pas de RT, rien de ça. Intervieweur : Pouvez-vous me parler un peu plus de cette lampe-là pour ceux qui connaissent pas, comment vous faisiez pour communiquer avec la lampe? Cette lampe-là, on avait appris à s'en servir en code Morse, durant le cours de télégraphie. Di-Da-Di-Da-Dit la même chose, mais en signaux. Un signaux court, un signaux long. Fait que imaginez que c'était long à communiquer avec le bateau du Commodore. Intervieweur : Il fallait laisser les messages courts, j'imagine! Il fallait faire les messages très courts mais clairs.

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