La bataille de l’Atlantique est une guerre sans panache
Des héros se racontent
La bataille de l’Atlantique est une guerre sans panache
Transcription
Description
M. Bruneau réitère l’importance de la bataille de l’Atlantique mais tente d’expliquer pourquoi cette bataille est si méconnue.
Gustave Bruneau
Monsieur Bruneau est né à Québec, le 17 février 1921. Enfant, il était fasciné par les avions, ayant lu des livres de la guerre de 1914-1918 où il était fait mention des héros de l’aviation. Il allait souvent voir les avions à l’aéroport de Sainte-Foy. Adolescent, alors qu’il fréquentait un collège franco-américain à Berthierville, il a fait la rencontre d’étudiants Américains qui ne parlaient que d’aviation, ce qui l’a motivé encore plus à poursuivre sa passion. Au déclenchement de la guerre, il essaie de s’enrôler, mais il est refusé car il est trop jeune. Il s’est finalement enrôlé en août 1940 avec la permission de sa mère et a servi jusqu’à la fin de la guerre, le 8 août 1945. Il était radiotélégraphiste dans un équipage qui protégeait les convois du haut des airs contre les redoutables sous-marins allemands. Il fut basé à Dartmouth et à Sydney, en Nouvelle-Écosse et après avoir complété son tour d’opération, soit 1000 heures de vol, il a agi comme opérateur radar à Pennfield Ridge, au Nouveau-Brunswick. Monsieur Bruneau était le seul Canadien français de son escadrille.
Catégories
- Médium :
- Vidéo
- Propriétaire :
- Anciens Combattants Canada
- Date d’enregistrement :
- 3 décembre 2013
- Durée :
- 1:15
- Personne interviewée :
- Gustave Bruneau
- Guerre ou mission :
- Seconde Guerre mondiale
- Emplacement géographique :
- Canada
- Campagne :
- Coastal Command
- Branche :
- Aviation
- Occupation :
- Télégraphiste
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Fascination pour l’aviation et enrôlement
M. Bruneau explique qu’il voulait voler, mais qu’il n’avait pas le choix de son métier, c’est l’Armée qui décide les rôles. Il nous parle de sa passion pour l’aviation qui date de son enfance, de discussions au collège qui l’ont motivé à choisir l’aviation et de son enrôlement en 1940, avec la permission de sa mère.

Organisation des convois
M. Bruneau décrit la distance qui séparait chaque bateau dans les convois et de l’étendue à patrouiller l’océan du haut des airs, que les convois se déplaçaient très lentement et de la manière dont le Commodore décidait de changer très souvent de direction, évitant de se déplacer en ligne droite, pour confondre les sous-marins.

L’avion Hudson, l’équipage et le B24 Liberator
M. Bruneau parle de son transfert vers Sydney, en Nouvelle-Écosse et du nouvel avion avec lequel il patrouillait, le Hudson et des modifications effectuées, il présente le rôle des membres de l’équipage à bord de l’avion et explique que l’avion B-24 Liberator était la crème des avions pour combattre les sous-marins.

L’ennemi peut aussi être la glace ou se perdre envol
M. Bruneau parle des différents périls que les aviateurs devaient affronter, dont la glace, et d’une situation dramatique vécue lors d’une mission. Il relate aussi une mission où l’équipage, par temps de brume, s’était perdu au-dessus de l’océan Atlantique et comment ils ont pu retrouver le chemin vers la terre ferme in extremis.

Après le tour opérationnel, affectation à Pennfield Ridge
M. Bruneau décrit ce qu’est un tour opérationnel, et qu’après 1000 heures de vol, un aviateur était réassigné, mais cette fois dans une tâche au sol. Il explique aussi qu’une fois son tour opérationnel terminé, il a été assigné à une station radio à Pennfield Ridge, au Nouveau–Brunswick.