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Engagement et formation d'officier

Des héros se racontent

Engagement et formation d'officier

Transcription
Ma carrière militaire a commencé dans ma jeunesse. J'ai été mascotte de la garde d'honneur du Collège de l'Assomption. Et, ensuite, j'ai été au Mont-Saint-Louis où il y avait un corps de cadets; j'ai été commandant de compagnie. Ça faisait un début de carrière militaire. Quand la guerre a été déclarée, ils ont... le gouvernement a formé des unités de COTC, corps d'officiers, école d'officiers [Corps-école d'officiers canadiens], où on allait deux soirs par semaine. Après un certain temps, on était reçu officier commissionné. J'ai été pendant... du début de la guerre jusqu'en 41, j'étais avec les cadets au COTC du Mont-Saint- Louis. On recevait, à ce moment-là, l'appel pour faire trois mois d'entraînement obligatoire pour le gouvernement. C'était une mobilisation. Mais quand on recevait nos lettres, le colonel Saint-Pierre nous exemptait; il écrivait au gouvernement qu'on était au COTC. Mais, un moment donné, tout ça a arrêté. Alors, il nous a dit : Ceux qui sont appelés, la seule chose que je peux faire, je peux vous recommander pour faire votre... réellement votre cours d'officier à Saint-Jérôme et à Brockville. Mais, il faut que vous signiez comme volontaire. Intervieweur : Oui d'accord. Alors, comme j'avais 21 ans et que j'étais en parfaite santé, j'ai dit, si je suis pour aller à la guerre, je vais y aller un petit peu mieux que simple soldat parce qu'on a un paquet d'avantages; d'abord la nourriture est un petit peu meilleure et puis les permissions sont plus faciles, enfin. Alors je suis allé à Saint-Jérôme; je me suis enrôlé en août 41. Je suis allé à Saint-Jérôme deux mois, ou deux mois on s'en allait à Brockville, puis là, on faisait trois mois d'entraînement. Au bout de trois mois, on était reçu sous-lieutenant, ce qu'on appelait « une pipe ». Les étoiles dans le temps, on appelait ça des « pipes ». Alors, après avoir suivi ce cours-là et avoir eu la première pipe, on s'en allait à Farnham pour ceux qui étaient dans l'infanterie. Ceux qui étaient dans l'artillerie s'en allaient à Petawawa. Comme je n'étais pas fort en chiffre, j'étais dans l'infanterie. Parce que l'artillerie, bien, ça prend du calcul beaucoup. Alors, je suis allé à Farnham; j'ai fait un mois et, là, j'ai eu ma deuxième pipe. J'étais lieutenant. Ils nous envoyaient dans différents camps de la province comme officier d'entraînement pour les soldats qui étaient appelés. J'ai été deux mois là et, après, on m'a envoyé en Angleterre.
Description

M. Faribault parle de ses débuts dans les forces alors qu'il est avec les cadets. Il suit sa formation d'officier (sous-lieutenant) à Saint-Jérôme et il s'enrôle en août 1941, à l'âge de 21 ans. Après un entraînement à Farnham, il devient lieutenant dans l'infanterie; il est envoyé en Angleterre quelques mois plus tard.

Pierre Faribault

M. Faribault est né à Montréal, au Québec, le 11 octobre 1919. Il a passé une partie de sa jeunesse à l'Assomption en raison du décès de sa mère survenu lorsqu'il était très jeune. Son grand-père était avocat et son arrière-arrière-grand-père, lieutenant-colonel du régiment de Lavaltrie (date non disponible). Sa carrière militaire commence alors qu'il est commandant du corps de cadets du Mont Saint-Louis avec l'unité de COTC, le corps d'officiers. Il fait son cours d'officier (sous-lieutenant) et il s'enrôle comme volontaire, en août 1941, à l'âge de 21 ans, avec le régiment des Fusiliers Mont-Royal. Après une autre période d'entraînement à Farnham, au Québec, il devient lieutenant. On l'envoie par la suite en Angleterre et en Écosse où l'entraînement se poursuit. Après presque deux ans et demi, il participe à plusieurs batailles au front, dont celle de Groningue en Hollande. Il est officier de transport et commandant de compagnie à plusieurs reprises. Lors d'une bataille en Allemagne, son peloton capture 75 Allemands. En 1945. il prend part aux célébrations de la fin de la guerre à Berlin ainsi qu'à Paris. Il est de retour au Canada en octobre 1945. En l'an 2 000, lui et plusieurs autres anciens combattants canadiens ont été reçus de façon officielle par le gouvernement hollandais, lors d'un pèlerinage organisé par le gouvernement du Canada. M. Faribault vit à Montréal.

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada
Durée :
03:14
Personne interviewée :
Pierre Faribault
Guerre ou mission :
Seconde Guerre mondiale
Emplacement géographique :
Amérique du Nord
Branche :
Armée
Unité ou navire :
Fusiliers Mont-Royal
Grade militaire :
Lieutenant

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